
Allez, on va pas se priver de parler de ces grandes dames !
Sortie en 1972 (corrigez moi si je me trompe), elle reste aujourd'hui un monument de la HiFi, un de ses grands classiques. D'une taille un peu plus "pratique" que les 66, elles n'en nécessitent pas moins un ampli à l'alimentation solide et un placement étudié pour donner leur meilleur.
Elles trônent chez moi depuis février dernier, alimentées par un QUAD 405. Un couple qui, je sais, n'emballe pas tout le monde (voir avis assez négatif sur AV) mais me satisfait pleinement... Pour l'instant en tout cas.

Je me permet de paraphraser le compte rendu d'écoute que j'avais publié sur AV, car peu de choses ont changées depuis.
Avec ces enceintes, ce qui me frappe en premier, c'est l'équilibre des fréquences. Les timbres des instruments acoustiques, les sonorités des pièces d'enregistrement, la distance des sources sonores, les voix... Après un bon travail de placement, tout est reproduit avec une grande acuité. Les médiums sont particulièrement excellents, donnant aux voix beaucoup de "vie", de réalité et de détails. On a parfois l'impression d'une présence physique dans la pièce du chanteur.
Chez moi les centres des boomers sont espacés de presque 2m l'un de l'autre. Les enceintes sont situées à 30cm du mur arrière, ce qui semble convenir en sachant qu'elles diffusent dans la largeur de la pièce. Elles sont légèrement pincées vers la position d'écoute, ce qui dans mon cas à permis une meilleure localisation des sources. Sur mes meilleurs enregistrements, la localisation des instruments de droite à gauche et en profondeur se fait sans difficulté. Je pense en particulier à un enregistrement exceptionnel du Requiem de Fauré à St-Eustache par André Charlin, où les instruments et chanteurs se détachent en groupes circonscrits dans l'espace, avec des nuances de placement d'une infinie précision.
J'essaierais bien de pousser plus loin l'accord Quad - Celestion : si un jour je mets la main sur un autre 405, je les passerais en mono pour un système double blocs mono.