R.I.P. (Really Gone)
Re: R.I.P. (Really Gone)
snif aussi ... j'écoute toujours ses musiques de temps en temps.
Ses compositions hors cinéma ne sont pas si accessibles que cela
Ses compositions hors cinéma ne sont pas si accessibles que cela
Modifié en dernier par david_n le 24 juil. 2020, 10:12, modifié 1 fois.
/david
A la recherche du plan du Filson 216 BS
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Re: R.I.P. (Really Gone)
Après Philippe Pascal de Marquis de Sade récemment, la scène rock rennaise vient de perdre un autre de ses membres emblématiques.
R.I.P Dominic Sonic.
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Re: R.I.P. (Really Gone)
Même si il n'est pas musicien, et avec un peu de retard, je me permets de parler de la disparition de Mr Alan Parker grand parmi les grands réalisateurs qui ont marqué notre époque avec des films tel que:
1978 : Midnight Express
1980 : Fame
1982 : Pink Floyd: The Wall
1984 : Birdy
1988 : Mississippi Burning
1991 : Les Commitments (The Commitments)
En autre, qui nous a laissé des BO mémorable qui nous titille les esgourdes, enfin les miennes surtout.
Encore merci Monsieur Parker
JL
1978 : Midnight Express
1980 : Fame
1982 : Pink Floyd: The Wall
1984 : Birdy
1988 : Mississippi Burning
1991 : Les Commitments (The Commitments)
En autre, qui nous a laissé des BO mémorable qui nous titille les esgourdes, enfin les miennes surtout.
Encore merci Monsieur Parker
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Jean-Luc
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Re: R.I.P. (Really Gone)
Ronald Bell, musicien autodidacte et saxophoniste du groupe Kool and the Gang s'en est allé à 68 ans
Que de souvenirs avec ce groupe en night club et autres bars, etc......
JL
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JL
Jean-Luc
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Re: R.I.P. (Really Gone)
Toots Hibbert, légende du reggae (et "inventeur" du mot à travers son titre "Do The Reggay" en 1967), est décédé à l'age de 77 ans...
R.I.P.
-> Toots And The Maytals - Time Tough :
-> Toots And The Maytals - Do The Reggay :
R.I.P.
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-> Toots And The Maytals - Do The Reggay :
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Re: R.I.P. (Really Gone)
Juliette s'en est allé.
Un grande dame, qui dans les année 50/60 a beaucoup fait pour les artistes français en devenir et le jazz.
JL
Un grande dame, qui dans les année 50/60 a beaucoup fait pour les artistes français en devenir et le jazz.
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Jean-Luc
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Re: R.I.P. (Really Gone)
J'écoutais un doc sur le "France", dans lequel on l'entend en fond, première traversée...
Et puis souvenir personnel, on a mangé ensemble pendant un printemps de Bourges, elle était très sympa. Surprise que des "jeunes" (sic) continuent à jouer du rock sixties...enfin comme on le faisait à l'époque, si on peut dire.
Et puis souvenir personnel, on a mangé ensemble pendant un printemps de Bourges, elle était très sympa. Surprise que des "jeunes" (sic) continuent à jouer du rock sixties...enfin comme on le faisait à l'époque, si on peut dire.
JiM
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Re: R.I.P. (Really Gone)
Ah zut
Qu'est-ce que j'ai pu écouter ce groupe quand j'étais ado.
(j'ai mis en forme ton lien JL)
Et son fameux Eruption qu'on essayait de jouer
Van Halen - Eruption
Qu'est-ce que j'ai pu écouter ce groupe quand j'étais ado.
(j'ai mis en forme ton lien JL)
Et son fameux Eruption qu'on essayait de jouer
Van Halen - Eruption
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Re: R.I.P. (Really Gone)
Un article paru à l'occasion de la sortie des "remasterisés" en 2000.
.
Son véritable premier album de fin 77 sorti en 1978 a tout simplement fait évoluer le hard et son instrumental « Eruption » a bouleversé radicalement la guitare, hard ou non,instaurant d’emblée Eddie Van Halen en nouveau guitar-hero, successeur de Jimi Hendrix, Jimmy Page et Ritchie Blackmore.
Statut aussi rapidement acquis que justifié : Le jeune prodige change la donne non seulement dans le domaine de la technique (impressionnante), mais aussi dans celui de l’approche et de la mise en œuvre réfléchie et sensible des riffs ou des solos. Produit par Ted Templeman, le son d’Eddie aux mains d’or semble lui-même venir d’ailleurs. La remise en cortex de l’année de sortie de cet album énorme en donne toute la mesure novatrice : 1978, année des accords de Camp David, du Mondial de foot en Argentine et du naufrage de l’Amoco Cadiz sur les côtes bretonnes (c'est juste pour JL ).
Contrairement aux cormorans, Eddie n’a pas les extrémités mazoutées. Il dégaine vite et son groupe nous offre onze compos imparables.
L’affolé du manche n’est pas le seul à affirmer son style de manière si précoce. Son groupe a déjà forgé le sien et il se permet d’en livrer les diverses facettes avec l’insouciance culottée de la jeunesse. La paire rythmique formée d’Alex Van Halen (frère de…) à la batterie et de Michael Anthony à la basse est d’une irréprochable efficacité. Futur sex-symbol des années quatre-vingt (il pose déjà sur la pochette), David Lee Roth en impose déjà au micro et laisse suggérer ses qualités physiques (voir le dos de la jaquette) et scéniques de frontman fort en gueule, en déhanchement et en entertainment (confirmées par la suite).
Groove et heavy, le hard de Van Halen démarre cool avec « Running with the Devil » qui devient rapidement un titre-repère pour situer l’album. Vient ensuite le célébrissime « Eruption », instrumental extra-terrestre plein de puissance et de tapping, technique popularisée mais non inventée par Eddie (suite à des jazzmen, Steve Hackett, gratteux du groupe de rock progressif Genesis, l’a précédé en 1971 sur la chanson « The Return of the Giant Hogweed » de l’album Nursery Cryme). Que dire sur ce titre qui ne l’ait déjà été ? Devenu une référence pour des amateurs de hard comme pour tous les gratteux en herbe, « Eruption » a continué d’inspirer une pléthore de musiciens de tous styles, de Michael Jackson qui a convié Eddie à jouer le solo de « Beat It » sur l’album Thriller en 1982 à Daft Punk pour son « Aerodynamic » sur Discovery en 2001 en passant par « Black Arrows », époustouflant instrumental de basse de Manowar sur Hail to England en 1984, etc, etc.
« You Really Got Me » est quant à lui LE tube du disque, faisant presque oublier qu’il s’agit d’une reprise de celui des Kinks, sans doute le premier vrai morceau de hard. De fait, si elle profite d’un son plus épais que sur l’original anglais de 1965 (version US et postérieure de treize ans aidant), elle est toutefois moins sauvage. À l’inverse, après un départ en douceur façon roots des bords de Mississippi, la reprise de John Brim « Ice Cream Man » prend une tournure disjonctée à souhait, entretenue sur un rythme endiablé par tous les instruments tout au long d’« I’m the One ». « Atomic Punk » bastonne correctement. « Jamie’s Crying » et « Feel Your Love Tonight » développent un big rock bien ficelé.
Les deux meilleurs titres sont d’une part « Ain’t Talking About Love », introduite par une guitare trouvée par un exobiologiste sur Neptune et d’autre part l’exceptionnel « Little Dreamer » qui démontre qu’il est des morceaux ne nécessitant pas d’être joués vite et violemment pour dégager une énorme énergie vous prenant aux tripes (« Nutbush City Limits » d’Ike and Tina Turner ou dans un autre
registre « Ridiculous Thoughts » de Cranberries sont aussi de ceux-là).
Simple affaire d’intention. Montez un peu le son et vous comprendrez…
On peut d’ailleurs s’étonner que la notoriété d’« Ain’t Talking… » et du Petit Rêveur ne soit pas plus grande dans le monde du hard et au-delà. Van Halen atteindra plus tard cette dimension avec l’album 1984° et ses deux titres-phares (mais moins bons) « Jump » et
« Panama », bien diffusés sur la naissante MTV il est vrai.
Juste ensuite, David Lee Roth partira pour une carrière solo bien remarquée grâce aux albums Eat Them and Smile et Skyscraper (avec Steve Vai et Billy Shehan siouplait !) et se poursuivant moins brillamment.
Présenté alors comme mal barré, Van Halen réagira avec un 5150° de bonne tenue en dépit de ses claviers envahissants (avec le fameux « Dreams », le pêchu « Good Enough » et la ballade sirupeuse « Love Walks In »), premier des trois albums avec Sammy Hagar au micro. Celui-ci sera remplacé en 1998 par Gary Cherone (ex-Extreme°) sur l’opus sobrement et algébriquement intitulé III° (pour 3e mouture du groupe) à la musique plus mûre et recelant d’intéressantes évolutions (dont le beau et poignant « Once »).
Gros vendeur de disque dès ce premier album fabuleux, Van Halen est resté à jamais l’un des symboles du hard rock US
des années quatre-vingt.
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Son véritable premier album de fin 77 sorti en 1978 a tout simplement fait évoluer le hard et son instrumental « Eruption » a bouleversé radicalement la guitare, hard ou non,instaurant d’emblée Eddie Van Halen en nouveau guitar-hero, successeur de Jimi Hendrix, Jimmy Page et Ritchie Blackmore.
Statut aussi rapidement acquis que justifié : Le jeune prodige change la donne non seulement dans le domaine de la technique (impressionnante), mais aussi dans celui de l’approche et de la mise en œuvre réfléchie et sensible des riffs ou des solos. Produit par Ted Templeman, le son d’Eddie aux mains d’or semble lui-même venir d’ailleurs. La remise en cortex de l’année de sortie de cet album énorme en donne toute la mesure novatrice : 1978, année des accords de Camp David, du Mondial de foot en Argentine et du naufrage de l’Amoco Cadiz sur les côtes bretonnes (c'est juste pour JL ).
Contrairement aux cormorans, Eddie n’a pas les extrémités mazoutées. Il dégaine vite et son groupe nous offre onze compos imparables.
L’affolé du manche n’est pas le seul à affirmer son style de manière si précoce. Son groupe a déjà forgé le sien et il se permet d’en livrer les diverses facettes avec l’insouciance culottée de la jeunesse. La paire rythmique formée d’Alex Van Halen (frère de…) à la batterie et de Michael Anthony à la basse est d’une irréprochable efficacité. Futur sex-symbol des années quatre-vingt (il pose déjà sur la pochette), David Lee Roth en impose déjà au micro et laisse suggérer ses qualités physiques (voir le dos de la jaquette) et scéniques de frontman fort en gueule, en déhanchement et en entertainment (confirmées par la suite).
Groove et heavy, le hard de Van Halen démarre cool avec « Running with the Devil » qui devient rapidement un titre-repère pour situer l’album. Vient ensuite le célébrissime « Eruption », instrumental extra-terrestre plein de puissance et de tapping, technique popularisée mais non inventée par Eddie (suite à des jazzmen, Steve Hackett, gratteux du groupe de rock progressif Genesis, l’a précédé en 1971 sur la chanson « The Return of the Giant Hogweed » de l’album Nursery Cryme). Que dire sur ce titre qui ne l’ait déjà été ? Devenu une référence pour des amateurs de hard comme pour tous les gratteux en herbe, « Eruption » a continué d’inspirer une pléthore de musiciens de tous styles, de Michael Jackson qui a convié Eddie à jouer le solo de « Beat It » sur l’album Thriller en 1982 à Daft Punk pour son « Aerodynamic » sur Discovery en 2001 en passant par « Black Arrows », époustouflant instrumental de basse de Manowar sur Hail to England en 1984, etc, etc.
« You Really Got Me » est quant à lui LE tube du disque, faisant presque oublier qu’il s’agit d’une reprise de celui des Kinks, sans doute le premier vrai morceau de hard. De fait, si elle profite d’un son plus épais que sur l’original anglais de 1965 (version US et postérieure de treize ans aidant), elle est toutefois moins sauvage. À l’inverse, après un départ en douceur façon roots des bords de Mississippi, la reprise de John Brim « Ice Cream Man » prend une tournure disjonctée à souhait, entretenue sur un rythme endiablé par tous les instruments tout au long d’« I’m the One ». « Atomic Punk » bastonne correctement. « Jamie’s Crying » et « Feel Your Love Tonight » développent un big rock bien ficelé.
Les deux meilleurs titres sont d’une part « Ain’t Talking About Love », introduite par une guitare trouvée par un exobiologiste sur Neptune et d’autre part l’exceptionnel « Little Dreamer » qui démontre qu’il est des morceaux ne nécessitant pas d’être joués vite et violemment pour dégager une énorme énergie vous prenant aux tripes (« Nutbush City Limits » d’Ike and Tina Turner ou dans un autre
registre « Ridiculous Thoughts » de Cranberries sont aussi de ceux-là).
Simple affaire d’intention. Montez un peu le son et vous comprendrez…
On peut d’ailleurs s’étonner que la notoriété d’« Ain’t Talking… » et du Petit Rêveur ne soit pas plus grande dans le monde du hard et au-delà. Van Halen atteindra plus tard cette dimension avec l’album 1984° et ses deux titres-phares (mais moins bons) « Jump » et
« Panama », bien diffusés sur la naissante MTV il est vrai.
Juste ensuite, David Lee Roth partira pour une carrière solo bien remarquée grâce aux albums Eat Them and Smile et Skyscraper (avec Steve Vai et Billy Shehan siouplait !) et se poursuivant moins brillamment.
Présenté alors comme mal barré, Van Halen réagira avec un 5150° de bonne tenue en dépit de ses claviers envahissants (avec le fameux « Dreams », le pêchu « Good Enough » et la ballade sirupeuse « Love Walks In »), premier des trois albums avec Sammy Hagar au micro. Celui-ci sera remplacé en 1998 par Gary Cherone (ex-Extreme°) sur l’opus sobrement et algébriquement intitulé III° (pour 3e mouture du groupe) à la musique plus mûre et recelant d’intéressantes évolutions (dont le beau et poignant « Once »).
Gros vendeur de disque dès ce premier album fabuleux, Van Halen est resté à jamais l’un des symboles du hard rock US
des années quatre-vingt.