Micro Seiki DDL-120 Le sujet est résolu
Micro Seiki DDL-120
Bonjour,
Suite à la présentation des Micros Seikis de la série DDX et DQX par des confrères audiophiles, je vais vous introduire une autre platine Micro Seiki : la DDL-120. Celle-ci représente une autre philosophie de la platine vinyle.
Elle est sortie en 1978 pour 168 000 yen et 19.5kg. Elle est la dernière de la lignée des DD/DDL-1XX et plus précisément est la version pour bras 9/10" de la série. La DD-100 sortie en 1975 dispose du MA-505 12" avec divers possibilités tel qu'un choix de la capacitance, etc. Le public voulait avoir cette platine sans pour autant avoir rester sur le MA-505 et aussi, il ne voulait pas avoir à payer pour des roulements de rechanges (la série DD-100 avait des roulements plus fragiles pour apparemment "optimiser" la platine, et on en recevait un de rechange lorsque l'on recevait la platine (et ensuite, la caisse!). Ce choix fut peu apprécié et du être corrigé pour la série 150Z qui a donc un roulement très solide, Micro Seiki estime dans le manuel qu'il ne devrait jamais falloir le changer mais au cas où avait montrer des instructions pour se faire.
La série DDL-150Z est réservée aux bras 12" comme la DD-100, et sortie en 1977. Enfin, vient la version 9/10", la nommée DDL-120. Elle s'avère être la plus "facilement" trouvable en comparaison des deux autres : la DDL-150Z est une ninja et la DD-100 ne doit sa présence sur les étales que grâce à son roulement qui irrite les poils des connaisseurs sans doute plus que leurs oreilles et l'absence de changement de bras. On note aussi des soucis parfois présent sur le contrôle des DD-100.
Mais pourquoi Micro Seiki a-t-il fait deux lignes de platines Direct Drive?
Le monde du DIY nippon est en pleine effervescence et aime toucher à tout, avec des ouvrages sur le DIY (parfois gros de centaines de pages) écrit par des audiophiles très portés sur la question. Parmi eux, se trouve deux chantres du DIY qui ont des théories contraires (leurs théories divergent poliment) : Tetsuo Nagaoka (aucun lien avec la société Nagaoka) et une autre personne dont il faudra que je retrouve le nom pour éviter de me planter mais dont je n'ai vu que très rarement son nom cité. Tetsuo Nagaoka était une critique audiophile très très respectée et appréciée, de ce que j'ai trouvé, il était bonze (imaginez l'Abbé Pierre en train de monter une enceinte hi-fi), qui a d'ailleurs donné naissance à l'enceinte en forme de corne des Fostex full range. Leur opposition sur les platines était simple : l'un estimait que les platines devaient être posées dans un plateau de bois laminé ou aggloméré, en sandwich avec des plaques pour absorber les vibrations, c'était la théorie de M. Nagaoka, son "rival" (je pense que ce fut exagéré comme traduction) lui estimait qu'il ne fallait rien autour de la platine.
Micro Seiki est parti des deux théories pour faire deux lignes de platines, chacune avec ses pour et ses contres. Je ne vais pas déjà choisir entre 9 et 12", comme quoi l'un est meilleur que l'autre, l'un est moins cher que l'autre ça c'est sûr donc je ne vais pas débattre sur quel type de platine est la meilleure. Je présente juste et je pense que Micro Seiki n'avait pas de préférences non plus : dans certaines critiques nippones (pour en avoir lu, parfois c'est quand même sec, court mais sec), Micro Seiki était critiqué pour un trop grand usage de l'aluminium au début des années 70 et heureusement que les platines sonnaient bien (la critique de la mr-611 du type "ce temps ne se reverra plus" par rapport au style des années 60 est quand même spéciale je trouve, "ils font plus du luxe mais du cheap! Y'a des compromis partout"). De fait, ils ont sortis une ligne typée traditionnelle et une ligne typée futuriste et cela leur a plutôt bien réussi. La série futuriste est beaucoup plus connue surtout parce qu'ils n'ont pas trop importé de DDL à part en Allemagne et encore, c'était plus histoire de dire que ça existait sous le nom de DQL-120.
La série DDL utilise des supports de bras où l'extérieur seulement est en métal et la base est en céramique ou téflon pour éviter les résonnances (une grosse critique des séries BL à suivre sera de ne pas avoir continuer). Cette série est doté de base en céramique pour les bras et comme toujours avec Micro Seiki, il faut repasser à la caisse (ou faire soi-même, ce que je ferais en bois ou en impression 3D) pour pouvoir utiliser un bras. Micro Seiki est très vite devenu roi du merchandising des platines. La platine permet l'usage d'un deuxième bras, plusieurs bras, ça a de la gueule, il ne faut pas le nier, mais à l'usage, on en utilisera toujours un plus que les autres. L'usage que je peux prévoir est par exemple un style de cellule moins direct et plus relaxante qu'une autre, quand on veut se détendre et la "vraie" cellule quand on se sent bien mais chacun fait ce qu'il veut.
La DDL-120 utilise un plateau en zinc et non en aluminium, de 35cm et de 4.5kg (c'est un gros bébé!) et l'un des plus gros plateaux disponibles sur une platine direct drive surtout à l'époque. Le plateau plus large permet d'augmenter la masse d'inertie et le zinc est choisi pour l'amortissement, donc pour faire moins de résonnance que l'aluminium. Ce n'est pas conçu pour être poli, certains l'ont fait aux US mais en général, elles n'ont pas de traitement.
Elle fait 52cm de large par 42 de profondeur ce qui fait qu'elle reste quand même imposante : elle est plus grosse que nombre d'amplis vintages pourtant bien épais.
Elle a un style plus traditionnel, discret, je ne pense pas vu sa taille mais est plus conservatrice dans son approche. Pour ma part, cela me plaît mais je comprends très aisément l'attrait pour les platines futuristes (c'est beau!).
Suite à la présentation des Micros Seikis de la série DDX et DQX par des confrères audiophiles, je vais vous introduire une autre platine Micro Seiki : la DDL-120. Celle-ci représente une autre philosophie de la platine vinyle.
Elle est sortie en 1978 pour 168 000 yen et 19.5kg. Elle est la dernière de la lignée des DD/DDL-1XX et plus précisément est la version pour bras 9/10" de la série. La DD-100 sortie en 1975 dispose du MA-505 12" avec divers possibilités tel qu'un choix de la capacitance, etc. Le public voulait avoir cette platine sans pour autant avoir rester sur le MA-505 et aussi, il ne voulait pas avoir à payer pour des roulements de rechanges (la série DD-100 avait des roulements plus fragiles pour apparemment "optimiser" la platine, et on en recevait un de rechange lorsque l'on recevait la platine (et ensuite, la caisse!). Ce choix fut peu apprécié et du être corrigé pour la série 150Z qui a donc un roulement très solide, Micro Seiki estime dans le manuel qu'il ne devrait jamais falloir le changer mais au cas où avait montrer des instructions pour se faire.
La série DDL-150Z est réservée aux bras 12" comme la DD-100, et sortie en 1977. Enfin, vient la version 9/10", la nommée DDL-120. Elle s'avère être la plus "facilement" trouvable en comparaison des deux autres : la DDL-150Z est une ninja et la DD-100 ne doit sa présence sur les étales que grâce à son roulement qui irrite les poils des connaisseurs sans doute plus que leurs oreilles et l'absence de changement de bras. On note aussi des soucis parfois présent sur le contrôle des DD-100.
Mais pourquoi Micro Seiki a-t-il fait deux lignes de platines Direct Drive?
Le monde du DIY nippon est en pleine effervescence et aime toucher à tout, avec des ouvrages sur le DIY (parfois gros de centaines de pages) écrit par des audiophiles très portés sur la question. Parmi eux, se trouve deux chantres du DIY qui ont des théories contraires (leurs théories divergent poliment) : Tetsuo Nagaoka (aucun lien avec la société Nagaoka) et une autre personne dont il faudra que je retrouve le nom pour éviter de me planter mais dont je n'ai vu que très rarement son nom cité. Tetsuo Nagaoka était une critique audiophile très très respectée et appréciée, de ce que j'ai trouvé, il était bonze (imaginez l'Abbé Pierre en train de monter une enceinte hi-fi), qui a d'ailleurs donné naissance à l'enceinte en forme de corne des Fostex full range. Leur opposition sur les platines était simple : l'un estimait que les platines devaient être posées dans un plateau de bois laminé ou aggloméré, en sandwich avec des plaques pour absorber les vibrations, c'était la théorie de M. Nagaoka, son "rival" (je pense que ce fut exagéré comme traduction) lui estimait qu'il ne fallait rien autour de la platine.
Micro Seiki est parti des deux théories pour faire deux lignes de platines, chacune avec ses pour et ses contres. Je ne vais pas déjà choisir entre 9 et 12", comme quoi l'un est meilleur que l'autre, l'un est moins cher que l'autre ça c'est sûr donc je ne vais pas débattre sur quel type de platine est la meilleure. Je présente juste et je pense que Micro Seiki n'avait pas de préférences non plus : dans certaines critiques nippones (pour en avoir lu, parfois c'est quand même sec, court mais sec), Micro Seiki était critiqué pour un trop grand usage de l'aluminium au début des années 70 et heureusement que les platines sonnaient bien (la critique de la mr-611 du type "ce temps ne se reverra plus" par rapport au style des années 60 est quand même spéciale je trouve, "ils font plus du luxe mais du cheap! Y'a des compromis partout"). De fait, ils ont sortis une ligne typée traditionnelle et une ligne typée futuriste et cela leur a plutôt bien réussi. La série futuriste est beaucoup plus connue surtout parce qu'ils n'ont pas trop importé de DDL à part en Allemagne et encore, c'était plus histoire de dire que ça existait sous le nom de DQL-120.
La série DDL utilise des supports de bras où l'extérieur seulement est en métal et la base est en céramique ou téflon pour éviter les résonnances (une grosse critique des séries BL à suivre sera de ne pas avoir continuer). Cette série est doté de base en céramique pour les bras et comme toujours avec Micro Seiki, il faut repasser à la caisse (ou faire soi-même, ce que je ferais en bois ou en impression 3D) pour pouvoir utiliser un bras. Micro Seiki est très vite devenu roi du merchandising des platines. La platine permet l'usage d'un deuxième bras, plusieurs bras, ça a de la gueule, il ne faut pas le nier, mais à l'usage, on en utilisera toujours un plus que les autres. L'usage que je peux prévoir est par exemple un style de cellule moins direct et plus relaxante qu'une autre, quand on veut se détendre et la "vraie" cellule quand on se sent bien mais chacun fait ce qu'il veut.
La DDL-120 utilise un plateau en zinc et non en aluminium, de 35cm et de 4.5kg (c'est un gros bébé!) et l'un des plus gros plateaux disponibles sur une platine direct drive surtout à l'époque. Le plateau plus large permet d'augmenter la masse d'inertie et le zinc est choisi pour l'amortissement, donc pour faire moins de résonnance que l'aluminium. Ce n'est pas conçu pour être poli, certains l'ont fait aux US mais en général, elles n'ont pas de traitement.
Elle fait 52cm de large par 42 de profondeur ce qui fait qu'elle reste quand même imposante : elle est plus grosse que nombre d'amplis vintages pourtant bien épais.
Elle a un style plus traditionnel, discret, je ne pense pas vu sa taille mais est plus conservatrice dans son approche. Pour ma part, cela me plaît mais je comprends très aisément l'attrait pour les platines futuristes (c'est beau!).
Toward the high skies and high tides of hifi...in case of doubt, get Klipsch !
Re: Micro Seiki DDL-120
Merci pour cette présentation, une bien belle platine. Puis je te demander ce que tu pense mettre comme bras sur ta platine ?
Band'O'Fil member et Yamaha addict
Re: Micro Seiki DDL-120
Je pense à un at-1009 mais j'aimerais ne pas percer la platine. Donc un ua-7045, je pense.
Pour le moment, tant qu'elle marche, c'est tout ce que je souhaite.
Pour le moment, tant qu'elle marche, c'est tout ce que je souhaite.
Toward the high skies and high tides of hifi...in case of doubt, get Klipsch !
Re: Micro Seiki DDL-120
Je vais réécrire la revue de la Micro Seiki DDL-120 si cela ne fait pas doublon afin d'en faire une meilleure, après quelques mois d'écoute de la platine. Avec notamment, plus de photos, même si je n'ai pas put démonter le cache pour la partie électronique (je pourrais y arriver je pense, c'est juste que je n'ai pas été trop motivé vu qu'il me résistait un peu).
Tout d'abord, il faut savoir que la DD-100 était un bijou de technologie et très apprécié par les audiophiles au Japon mais ces deux modèles n'ont que des ressemblances sibyllines, alors que le tarif est pourtant plus ou moins le même (250 000 yens pour la DD-100 tout équipée, 168 000 yens auquel il fallait compter facilement 65 000 yens de bras haut de gamme 9", ça ne fait que 17 000yens de différence alors que la plinthe et l'électronique sont beaucoup plus imposants sur la DD-100, de plus le bras est un 12"). La DD-100 est sortie en 1976 et est en compétition directe avec la TT-101 et la Denon DP-7000, deux autres modèles DIrects Drives extrêmement performants et faisait partie d'une gamme si luxueuse que les roulements de la platine étaient vendues à l'unité comme on changerait de pneus pour une voiture. En effet, le système Direct Drive était poussé dans ses retranchements à cause des 5.2kgs du plateau de 40cm. C'était le plus lourd et plus large des plateaux jamais vendus à l'époque. Le haut de gamme précédent de Micro Seiki ne faisait que 3.4kg et c'était une platine à courroie (le plateau influe plus négativement sur la durée de vie d'un roulement sur les Directs Drives d'où le fait que la majorité des platines DD soient sorties avec des plateaux plus légers).
Pour autant, ce modèle se vends quand même relativement bien étant donné son prix, sa catégorie et surtout la concurrence ahurissante des platines milieux de gamme. Il ne devait pas être prévu d'en construire beaucoup mais les TT-101 et les DP-7000 sont quand même extrêmement rares (avec mention spéciale pour la TT-101 dans son art du camouflage). Pourtant, des années plus tard, alors que le cd est apparu, les modèles de luxes des platines vinyles seront présents en quantités foisonnantes et de nombreux modèles milieux/haut de gammes seront encore vendus ou apparaitront. Est-ce à dire que le direct drive n'attira point les foules et que les japonais se rendaient compte de la supériorité du belt drive? Que nenni! Plus tard, des modèles Direct Drive continueront à se vendre et certains modèles auront même un culte (avec des pièces haut de gamme venant de la BL-111 de Micro Seiki qui seront mises en vente sur l'un d'elles) et continuent à valoir très cher même aujourd'hui.
La réponse vient du milieu de gamme, aussi surprenant que cela puisse paraître, avec toutes les marques qui font un assaut soutenu avec des quantités monstrueuses (la raison pour laquelle on en trouve encore facilement au Japon, c'est que ça a été construit en quantité pharaonique) et surtout une qualité telle qu'acheter du haut de gamme ne se justifie plus, même auprès des testeurs. Ceux-ci ont pourtant des systèmes d'essais qu'ils paient avec leur sang (mcintosh 300b dans les années 60, amplis de puissance haut de gamme de certaines marques nippones à partir des années 70, etc...) et ont un certain statut social, écrivant parfois des livres sur la hifi, et participant à des soirées tests ou à de nombreux opéras ou concerts. La TT-101 sera celle qui aura la plus grande débauche de technologies et impressionnera durant les tests à tel point que pour trouver des fautes, les testeurs devront écrire que le couvre-plateau en caoutchouc attire la poussière. Cependant, les testeurs indiquent qu'à partir de la TT-81, on n'entends une différence mais elle ne saurait justifier les écarts de prix.
"Although it is a popular type with the cost reduction of TT101, there is no noticeable difference in basic performance as a quartz lock DD turntable. This uses a 12-pole DC servomotor, and although the weight is about 2kg lighter, the SN ratio is about 2dB lower on the data. Practically speaking, it's performance is such that you don't need anything more than this." Okihiko Kanno
Bien que ce soit une version populaire avec une réduction des coûts vis-à-vis de la TT-101, il n'y a pas de différence notable dans les performances de base en tant que platine vinyle à entrainement direct assisté du verrou de vitesse à quartz. Celle-ci utilise un servomoteur 12 poles DC, et bien que le poids soit allégé de 2kgs, le ratio SN est seulement de 2db de moins sur la fiche technique. En pratique, ses performances sont telles que vous n'avez pas besoin de plus que celle-ci.
Et ce scénario va se répéter pour chaque marque, le direct drive bas de gamme n'atténue pas les défauts de ce type de platines donc n'a pas la reconnaissance mondiale méritée mais le milieu de gamme est trop bon et asphyxie le haut de gamme. La seule raison pour laquelle une personne va désormais acheter l'une des trois platines de luxe est de se définir et d'être défini en tant que SOTA (state of the art). Les marques vont bien évidemment apprendre de leurs erreurs et faire bien gaffe désormais pour la décennie suivante à ne pas répéter la même erreur. C'est l'une des raisons pour lesquelles en Europe et aux USA, on n'apprécia pas ou peu le direct drive : le haut de gamme ne fut quasiment pas importé (ça devait même être les quelques invendus de la production qui ont du être importés en Allemagne dans le cas de la DD-100) et le milieu de gamme fut jalousement gardé bien au chaud au Japon. Nous n'eurent droit qu'aux entrées et bas milieu de gamme en grande majorité. Et de toute façon, les européens ne les achetaient presque pas.
Revenons à la DD-100, qui elle se retrouve cantonnée dans une niche de vente, alors que la DD7 cartonne pour 79 800 yens, avec un bras presque semblable. La platine fut cependant adorée et l'est toujours au Japon. De ce que j'ai lu, les gens ne s'en séparent que parce qu'ils déménagent vers un appartement plus petit et à presque 60cm de diamètre, c'est compliqué pour les gens de la caser correctement. Ils la revendent en général pour un modèle plus petit, la hifi au Japon requiert désormais des sacrifices sur les lieux de vie. Elle dispose d'un moteur Victor mais l'électronique (son point noir) est issue de Micro Seiki, avec un circuit imprimé fabriqué de façon artisanale. Sans doute pour des raisons économiques, ils n'ont pas pris le circuit Victor qui devait aller avec (aussi peut-être parce que Victor ne propose généralement que deux vitesses pour les platines alors que la DD-100 propose également le 78 tours). Cependant, nombres de DD-100 (et de DD-150 qui n'est autre qu'une DD-100 sans bras) vont souffrir de problèmes de vitesses avec l'âge. Et les réparateurs vont se casser la tête avec un circuit dont ils estiment poliment qu'il aurait été judicieux qu'il soit moins basique et un peu plus évolué.
https://adagio-audio.com/2021/01/02/mic ... %E5%99%A8/
Devant les ventes de la DD-100, Micro Seiki s'aperçoit qu'une partie des clients veulent pouvoir choisir leur bras et sortent donc la 150Z comme platine pour bras 12". La DDl-150 (ou 150Z), sort en 1977 avec déjà une réduction de poids pour limiter les coûts sans doute, et va inaugurer la première génération des disques pour bras Micro Seiki : ceux-si sont encore constitués d'un bloc en acier pour la partie supérieure et d'un bloc en laiton pour la partie inférieure alors que la deuxième version plus tard, plus connue sera faite d'un seul bloc.
La marque va ensuite se tourner vers les bras 9" afin de segmenté la totalité du marché avec la DDL-120 qui sera conçue différemment, à la tête d'une nouvelle ligne de platines vinyles. Il est en effet urgent pour la marque si elle veut continuer à exister en tant que fabricants de platines de reconquérir des parts de marchés car malgré les ventes de la DD7, les autres modèles sont laminés par la concurrence et ne remplissent pas leurs objectifs, bien qu'aidés par la présence du MA-505. Par contre, la ligne design de Micro Seiki sortie en 1976, la DDX-1000 plait aux critiques de par ses performances et son style qui ne laisse personne indifférent, a l'air de bien se vendre. En effet, Micro Seiki a joué sur les deux tableaux stylistique : traditionnel avec la DD-100 et moderne avec la DDX-1000 afin d'augmenter ses parts de marchés dans le haut de gamme face aux autres platines typées soucoupes.
Malgré tout ses efforts cependant, la marque se fait dépasser par les mastodontes du marché et doit déjà penser à ressortir du placard les modèles de luxe à courroies qu'ils ont produits dans les années 60 (les BL sont un copiés collés de certaines platines des années 60, peu communes, avec une belle plinthe et le disque pour bras et un peu d'électronique) afin de trouver une place que personne ne prends (et que plus personne ne lui prendra). Le chant du cygne sera la ligne des DD-8, DD-8Z et DD-120. Pour cette gamme, rien ne sera laissé au hasard : une plinthe solide, une belle présentation comme pour la DD7 et un MA-505 d'origine pour la DD-8 et la DD8-Z (la seule différence est que la DD8-Z est noire et dispose du plateau de la DDL-120 ou en tout cas, d'un plus lourd plateau). Le moteur est une version nouvelle de celui se trouvant dans la DDX-1000 et l'électronique est assuré par Victor comme pour la DDX-1000. Ainsi, avec un tel partage des pièces, les coûts sont réduits et la production simplifiée, les ventes de DD-8 s'envolent, la DD-8Z est elle vendue de manière anecdotique. Enfin, viendra la DDL-120, en une sorte synthèse des expériences de Micro Seiki. On ne peut pas dire apogée vu que la plinthe de la DD-100 demeure sans égal même à ce jour pour une platine direct drive.
La DDL-120 va avoir un circuit qui devrait être semblable à la DD-8 mais avec un boitier de contrôle séparé contenant l'alimentation. La carte de contrôle étant trop grande, elle ne doit pas pouvoir tenir dans un boitier avec des dimensions correctes (le boitier est vu comme une gêne dans les foyers japonais donc il faut aussi le réduire) et cela doit aussi coûter moins cher de l'insérer dans la plinthe. le plateau est en zinc (alors que celui de la DD-100 est en aluminium) afin d'avoir de meilleures performances, mesure 35cm pour 4.5kg. Le roulement étant renforcé sur ce moteur, il n'est pas prévu qu'il soit remplacer mais le design permet de le faire de manière assez facile. Le plateau sera d'ailleurs tellement bon qu'il sera réutilisé pour un autre modèle haut de gamme à courroie cette fois (au dessus des BL-91 et 101 mais en dessous des BL-111, ce modèle est presque inconnu).
La plinthe ne fera plus que 9kg, moins large et aura une plaque de plomb en moins comparée à la DD-100 (la plaque présente fait 2.5kg). Cependant, il ne faudra plus changer régulièrement les roulements contrairement à la DD-100. Le modèle ne sera pas très connu à l'ère d'internet, je n'ai trouvé aucun tests au Japon sur ce modèle. Cependant, ce modèle se retrouve moins rarement qu'une DDL-150 voir qu'une DD-100 donc soit il y'en a eut plus, soit plus de gens les revendent.
Le cache-poussière, fait rare sera costaud et bien différent des fragiles versions précédentes qui cassaient au niveau des charnières. Un meilleur moteur, roulement, et couple électronique ainsi qu'un meilleur plateau définiront la DDL-120 mais avec une plinthe légèrement allégée et heureusement moins large (il faut quand même la caser, ce n'est pas un modèle transportable avec tout son attirail). Malgré tout, Micro Seiki reviendra vers les modèles à courroie en alliant style et qualité. Les publicités d'époques évoquent une durée de vie allongée des roulements comparé au direct drive comme argument principal, est-ce vraiment le cas? Il y'a tout un pan économique sur la survie de la compagnie qu'il ne faudrait pas négliger. Le direct drive sans-coeur (que des aimants) va continuer à se développer et faire de plus en plus d'adeptes et se battre face aux modèles à courroie. Au sein-même du direct drive, chaque modèle AC, DC, coreless, trouvera ses propres fanatiques ou d'autres personnes qui apprécieront simplement un modèle bien fait quel que soit son système.
J'ai écouté des modèles à courroie, coreless, AC, DC et honnêtement, je doute pouvoir faire une différence entre eux sachant que le bras et la cellule n'étaient pas toujours les mêmes. De ce que je peux dire, c'est que cette platine est silencieuse, robuste malgré son âge et en très bel état visuel (je trouve), la plinthe aurait put être plus haute et les pieds aussi mais c'est du haut de gamme, ça se sent au niveau de la construction, il n'y a pas de bizarreries auditives dans mon ressenti liés au type de moteur mais je n'ai pas entendu le fin du fin en coreless, à savoir la TT-101.
Je vais ajouter des photos sous peu mais je poste déjà ce pavé histoire de voir si ça passe.
Tout d'abord, il faut savoir que la DD-100 était un bijou de technologie et très apprécié par les audiophiles au Japon mais ces deux modèles n'ont que des ressemblances sibyllines, alors que le tarif est pourtant plus ou moins le même (250 000 yens pour la DD-100 tout équipée, 168 000 yens auquel il fallait compter facilement 65 000 yens de bras haut de gamme 9", ça ne fait que 17 000yens de différence alors que la plinthe et l'électronique sont beaucoup plus imposants sur la DD-100, de plus le bras est un 12"). La DD-100 est sortie en 1976 et est en compétition directe avec la TT-101 et la Denon DP-7000, deux autres modèles DIrects Drives extrêmement performants et faisait partie d'une gamme si luxueuse que les roulements de la platine étaient vendues à l'unité comme on changerait de pneus pour une voiture. En effet, le système Direct Drive était poussé dans ses retranchements à cause des 5.2kgs du plateau de 40cm. C'était le plus lourd et plus large des plateaux jamais vendus à l'époque. Le haut de gamme précédent de Micro Seiki ne faisait que 3.4kg et c'était une platine à courroie (le plateau influe plus négativement sur la durée de vie d'un roulement sur les Directs Drives d'où le fait que la majorité des platines DD soient sorties avec des plateaux plus légers).
Pour autant, ce modèle se vends quand même relativement bien étant donné son prix, sa catégorie et surtout la concurrence ahurissante des platines milieux de gamme. Il ne devait pas être prévu d'en construire beaucoup mais les TT-101 et les DP-7000 sont quand même extrêmement rares (avec mention spéciale pour la TT-101 dans son art du camouflage). Pourtant, des années plus tard, alors que le cd est apparu, les modèles de luxes des platines vinyles seront présents en quantités foisonnantes et de nombreux modèles milieux/haut de gammes seront encore vendus ou apparaitront. Est-ce à dire que le direct drive n'attira point les foules et que les japonais se rendaient compte de la supériorité du belt drive? Que nenni! Plus tard, des modèles Direct Drive continueront à se vendre et certains modèles auront même un culte (avec des pièces haut de gamme venant de la BL-111 de Micro Seiki qui seront mises en vente sur l'un d'elles) et continuent à valoir très cher même aujourd'hui.
La réponse vient du milieu de gamme, aussi surprenant que cela puisse paraître, avec toutes les marques qui font un assaut soutenu avec des quantités monstrueuses (la raison pour laquelle on en trouve encore facilement au Japon, c'est que ça a été construit en quantité pharaonique) et surtout une qualité telle qu'acheter du haut de gamme ne se justifie plus, même auprès des testeurs. Ceux-ci ont pourtant des systèmes d'essais qu'ils paient avec leur sang (mcintosh 300b dans les années 60, amplis de puissance haut de gamme de certaines marques nippones à partir des années 70, etc...) et ont un certain statut social, écrivant parfois des livres sur la hifi, et participant à des soirées tests ou à de nombreux opéras ou concerts. La TT-101 sera celle qui aura la plus grande débauche de technologies et impressionnera durant les tests à tel point que pour trouver des fautes, les testeurs devront écrire que le couvre-plateau en caoutchouc attire la poussière. Cependant, les testeurs indiquent qu'à partir de la TT-81, on n'entends une différence mais elle ne saurait justifier les écarts de prix.
"Although it is a popular type with the cost reduction of TT101, there is no noticeable difference in basic performance as a quartz lock DD turntable. This uses a 12-pole DC servomotor, and although the weight is about 2kg lighter, the SN ratio is about 2dB lower on the data. Practically speaking, it's performance is such that you don't need anything more than this." Okihiko Kanno
Bien que ce soit une version populaire avec une réduction des coûts vis-à-vis de la TT-101, il n'y a pas de différence notable dans les performances de base en tant que platine vinyle à entrainement direct assisté du verrou de vitesse à quartz. Celle-ci utilise un servomoteur 12 poles DC, et bien que le poids soit allégé de 2kgs, le ratio SN est seulement de 2db de moins sur la fiche technique. En pratique, ses performances sont telles que vous n'avez pas besoin de plus que celle-ci.
Et ce scénario va se répéter pour chaque marque, le direct drive bas de gamme n'atténue pas les défauts de ce type de platines donc n'a pas la reconnaissance mondiale méritée mais le milieu de gamme est trop bon et asphyxie le haut de gamme. La seule raison pour laquelle une personne va désormais acheter l'une des trois platines de luxe est de se définir et d'être défini en tant que SOTA (state of the art). Les marques vont bien évidemment apprendre de leurs erreurs et faire bien gaffe désormais pour la décennie suivante à ne pas répéter la même erreur. C'est l'une des raisons pour lesquelles en Europe et aux USA, on n'apprécia pas ou peu le direct drive : le haut de gamme ne fut quasiment pas importé (ça devait même être les quelques invendus de la production qui ont du être importés en Allemagne dans le cas de la DD-100) et le milieu de gamme fut jalousement gardé bien au chaud au Japon. Nous n'eurent droit qu'aux entrées et bas milieu de gamme en grande majorité. Et de toute façon, les européens ne les achetaient presque pas.
Revenons à la DD-100, qui elle se retrouve cantonnée dans une niche de vente, alors que la DD7 cartonne pour 79 800 yens, avec un bras presque semblable. La platine fut cependant adorée et l'est toujours au Japon. De ce que j'ai lu, les gens ne s'en séparent que parce qu'ils déménagent vers un appartement plus petit et à presque 60cm de diamètre, c'est compliqué pour les gens de la caser correctement. Ils la revendent en général pour un modèle plus petit, la hifi au Japon requiert désormais des sacrifices sur les lieux de vie. Elle dispose d'un moteur Victor mais l'électronique (son point noir) est issue de Micro Seiki, avec un circuit imprimé fabriqué de façon artisanale. Sans doute pour des raisons économiques, ils n'ont pas pris le circuit Victor qui devait aller avec (aussi peut-être parce que Victor ne propose généralement que deux vitesses pour les platines alors que la DD-100 propose également le 78 tours). Cependant, nombres de DD-100 (et de DD-150 qui n'est autre qu'une DD-100 sans bras) vont souffrir de problèmes de vitesses avec l'âge. Et les réparateurs vont se casser la tête avec un circuit dont ils estiment poliment qu'il aurait été judicieux qu'il soit moins basique et un peu plus évolué.
https://adagio-audio.com/2021/01/02/mic ... %E5%99%A8/
Devant les ventes de la DD-100, Micro Seiki s'aperçoit qu'une partie des clients veulent pouvoir choisir leur bras et sortent donc la 150Z comme platine pour bras 12". La DDl-150 (ou 150Z), sort en 1977 avec déjà une réduction de poids pour limiter les coûts sans doute, et va inaugurer la première génération des disques pour bras Micro Seiki : ceux-si sont encore constitués d'un bloc en acier pour la partie supérieure et d'un bloc en laiton pour la partie inférieure alors que la deuxième version plus tard, plus connue sera faite d'un seul bloc.
La marque va ensuite se tourner vers les bras 9" afin de segmenté la totalité du marché avec la DDL-120 qui sera conçue différemment, à la tête d'une nouvelle ligne de platines vinyles. Il est en effet urgent pour la marque si elle veut continuer à exister en tant que fabricants de platines de reconquérir des parts de marchés car malgré les ventes de la DD7, les autres modèles sont laminés par la concurrence et ne remplissent pas leurs objectifs, bien qu'aidés par la présence du MA-505. Par contre, la ligne design de Micro Seiki sortie en 1976, la DDX-1000 plait aux critiques de par ses performances et son style qui ne laisse personne indifférent, a l'air de bien se vendre. En effet, Micro Seiki a joué sur les deux tableaux stylistique : traditionnel avec la DD-100 et moderne avec la DDX-1000 afin d'augmenter ses parts de marchés dans le haut de gamme face aux autres platines typées soucoupes.
Malgré tout ses efforts cependant, la marque se fait dépasser par les mastodontes du marché et doit déjà penser à ressortir du placard les modèles de luxe à courroies qu'ils ont produits dans les années 60 (les BL sont un copiés collés de certaines platines des années 60, peu communes, avec une belle plinthe et le disque pour bras et un peu d'électronique) afin de trouver une place que personne ne prends (et que plus personne ne lui prendra). Le chant du cygne sera la ligne des DD-8, DD-8Z et DD-120. Pour cette gamme, rien ne sera laissé au hasard : une plinthe solide, une belle présentation comme pour la DD7 et un MA-505 d'origine pour la DD-8 et la DD8-Z (la seule différence est que la DD8-Z est noire et dispose du plateau de la DDL-120 ou en tout cas, d'un plus lourd plateau). Le moteur est une version nouvelle de celui se trouvant dans la DDX-1000 et l'électronique est assuré par Victor comme pour la DDX-1000. Ainsi, avec un tel partage des pièces, les coûts sont réduits et la production simplifiée, les ventes de DD-8 s'envolent, la DD-8Z est elle vendue de manière anecdotique. Enfin, viendra la DDL-120, en une sorte synthèse des expériences de Micro Seiki. On ne peut pas dire apogée vu que la plinthe de la DD-100 demeure sans égal même à ce jour pour une platine direct drive.
La DDL-120 va avoir un circuit qui devrait être semblable à la DD-8 mais avec un boitier de contrôle séparé contenant l'alimentation. La carte de contrôle étant trop grande, elle ne doit pas pouvoir tenir dans un boitier avec des dimensions correctes (le boitier est vu comme une gêne dans les foyers japonais donc il faut aussi le réduire) et cela doit aussi coûter moins cher de l'insérer dans la plinthe. le plateau est en zinc (alors que celui de la DD-100 est en aluminium) afin d'avoir de meilleures performances, mesure 35cm pour 4.5kg. Le roulement étant renforcé sur ce moteur, il n'est pas prévu qu'il soit remplacer mais le design permet de le faire de manière assez facile. Le plateau sera d'ailleurs tellement bon qu'il sera réutilisé pour un autre modèle haut de gamme à courroie cette fois (au dessus des BL-91 et 101 mais en dessous des BL-111, ce modèle est presque inconnu).
La plinthe ne fera plus que 9kg, moins large et aura une plaque de plomb en moins comparée à la DD-100 (la plaque présente fait 2.5kg). Cependant, il ne faudra plus changer régulièrement les roulements contrairement à la DD-100. Le modèle ne sera pas très connu à l'ère d'internet, je n'ai trouvé aucun tests au Japon sur ce modèle. Cependant, ce modèle se retrouve moins rarement qu'une DDL-150 voir qu'une DD-100 donc soit il y'en a eut plus, soit plus de gens les revendent.
Le cache-poussière, fait rare sera costaud et bien différent des fragiles versions précédentes qui cassaient au niveau des charnières. Un meilleur moteur, roulement, et couple électronique ainsi qu'un meilleur plateau définiront la DDL-120 mais avec une plinthe légèrement allégée et heureusement moins large (il faut quand même la caser, ce n'est pas un modèle transportable avec tout son attirail). Malgré tout, Micro Seiki reviendra vers les modèles à courroie en alliant style et qualité. Les publicités d'époques évoquent une durée de vie allongée des roulements comparé au direct drive comme argument principal, est-ce vraiment le cas? Il y'a tout un pan économique sur la survie de la compagnie qu'il ne faudrait pas négliger. Le direct drive sans-coeur (que des aimants) va continuer à se développer et faire de plus en plus d'adeptes et se battre face aux modèles à courroie. Au sein-même du direct drive, chaque modèle AC, DC, coreless, trouvera ses propres fanatiques ou d'autres personnes qui apprécieront simplement un modèle bien fait quel que soit son système.
J'ai écouté des modèles à courroie, coreless, AC, DC et honnêtement, je doute pouvoir faire une différence entre eux sachant que le bras et la cellule n'étaient pas toujours les mêmes. De ce que je peux dire, c'est que cette platine est silencieuse, robuste malgré son âge et en très bel état visuel (je trouve), la plinthe aurait put être plus haute et les pieds aussi mais c'est du haut de gamme, ça se sent au niveau de la construction, il n'y a pas de bizarreries auditives dans mon ressenti liés au type de moteur mais je n'ai pas entendu le fin du fin en coreless, à savoir la TT-101.
Je vais ajouter des photos sous peu mais je poste déjà ce pavé histoire de voir si ça passe.
Toward the high skies and high tides of hifi...in case of doubt, get Klipsch !
Re: Micro Seiki DDL-120
Et un peu plus de photos :
Toward the high skies and high tides of hifi...in case of doubt, get Klipsch !
Re: Micro Seiki DDL-120
Vraiment une très belle platine. Merci pour toutes ces infos !
Jean-Louis
Band'O'Fil Member plus souvent la tête dans les amplis que les oreilles sur les enceintes…
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Re: Micro Seiki DDL-120
Ah Micro Seiki une superbe marque de platines pur Japan que j'apprécie beaucoup, je me limite à la DD1pour l'instant, il faut dire que même d'occas elle demeurent relativement chères.
ceci dit super présentation complète.
ps.Les cales sous les pieds c'est simplement pour la présentation ?
ceci dit super présentation complète.
ps.Les cales sous les pieds c'est simplement pour la présentation ?
Emmanuel
Celui qui parle sème ,celui qui écoute récolte . proverbe persan
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Re: Micro Seiki DDL-120
Merci. Oui, elles sont bien conçues et ont un cachet supérieur à d'autres marques.
J'ai essayé de faire complet, je ne peux pas trop parler de mon ressenti mais elle est silencieuse, on profite vraiment de la musique, contrairement à ce qui est dit à de nombreuses reprises contre les directs drives.
Les cales sous les pieds, c'est pour une seule raison : mon câble de bras est très rigide et il lui fallait un peu plus de hauteur pour pouvoir passer, c'est le problème des câbles modernes. Je n'ai pas essayé de régler les pieds non plus, je voulais la faire démarrer au plus vite donc j'ai fait ces cales pour trois euros et ils sont restés. Et maintenant que j'en parle, aussi parce que les pieds originaux, sont du style ventouse sur du verre, c'est la croix et la bannière une fois qu'elle est gluée sur le meuble. J'avais oublié ce phénomène. Il faudra que je refasse des essais plus tard de réglage des pieds.
Au sujet de la DD1, c'est une chouette platine qui fut d'ailleurs rebadgée Tannoy parfois, sobre et efficace, qui fait parti des premières générations de DD de Micro Seiki avec la ligne DD1/DD10 et des MR622 et 711. Elle a un beau cachet qui fut la raison qui attira Tannoy en premier lieu, une simplicité d'usage et de bonnes performances.
J'ai essayé de faire complet, je ne peux pas trop parler de mon ressenti mais elle est silencieuse, on profite vraiment de la musique, contrairement à ce qui est dit à de nombreuses reprises contre les directs drives.
Les cales sous les pieds, c'est pour une seule raison : mon câble de bras est très rigide et il lui fallait un peu plus de hauteur pour pouvoir passer, c'est le problème des câbles modernes. Je n'ai pas essayé de régler les pieds non plus, je voulais la faire démarrer au plus vite donc j'ai fait ces cales pour trois euros et ils sont restés. Et maintenant que j'en parle, aussi parce que les pieds originaux, sont du style ventouse sur du verre, c'est la croix et la bannière une fois qu'elle est gluée sur le meuble. J'avais oublié ce phénomène. Il faudra que je refasse des essais plus tard de réglage des pieds.
Au sujet de la DD1, c'est une chouette platine qui fut d'ailleurs rebadgée Tannoy parfois, sobre et efficace, qui fait parti des premières générations de DD de Micro Seiki avec la ligne DD1/DD10 et des MR622 et 711. Elle a un beau cachet qui fut la raison qui attira Tannoy en premier lieu, une simplicité d'usage et de bonnes performances.
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Re: Micro Seiki DDL-120
Magnifique ! Sobre.