Yamaha C-50 Le sujet est résolu
Modérateur : richard
- tconil
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Re: Yamaha C-50
Bonjour Philippe,
Très intéressant à parcourir, comme toujours, le récit de tes interventions et tes présentations
Au passage, on devine de quelle nature ont été les précédentes interventions : il n'y a qu'a suivre les flux de soudure...
Peux-tu préciser COMMENT tu as procédé au nettoyage des différents éléments: quels outils et quels produits, le cas échéant; ceci en particulier pour enlever le pâté de colle sur la diode...
Très intéressant à parcourir, comme toujours, le récit de tes interventions et tes présentations
Au passage, on devine de quelle nature ont été les précédentes interventions : il n'y a qu'a suivre les flux de soudure...
Peux-tu préciser COMMENT tu as procédé au nettoyage des différents éléments: quels outils et quels produits, le cas échéant; ceci en particulier pour enlever le pâté de colle sur la diode...
Cordialement à tous
Thierry.
Thierry.
- pvphil
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Re: Yamaha C-50
Bonsoir à tous les 3 ,
Merci pour vos appréciations
Concernant mes produits et outils, ça reste basique.
Bien sur des cotons tiges et brosses à dents, alcool à bruler, dissolvant, pétrole pour briquet :
mais aussi des outils pointus (turlututu) de type dentiste que l'on trouve facilement sur le web, une bonne tresse à dessouder le cas échéant et des produits chimiques permettant de faire le nettoyage des colles.
Certains sont introuvables comme mon bidon de trichloréthylène, d'autres sont facilement disponibles sur des sites de vente en ligne, ex mon bidon de 5l d’alcool isopropylique. (introuvable en pharmacie par chez nous)
Concernant le flux de soudure je le réalise moi même. Il m'arrive d'en déposer sur ma tresse à dessouder pour en augmenter sa capacité absorption par capillarité de la soudure.
Ça m'a quelque fois permis de sortir d’affaires complexes....
Bonne soirée,
Merci pour vos appréciations
Concernant mes produits et outils, ça reste basique.
Bien sur des cotons tiges et brosses à dents, alcool à bruler, dissolvant, pétrole pour briquet :
mais aussi des outils pointus (turlututu) de type dentiste que l'on trouve facilement sur le web, une bonne tresse à dessouder le cas échéant et des produits chimiques permettant de faire le nettoyage des colles.
Certains sont introuvables comme mon bidon de trichloréthylène, d'autres sont facilement disponibles sur des sites de vente en ligne, ex mon bidon de 5l d’alcool isopropylique. (introuvable en pharmacie par chez nous)
Concernant le flux de soudure je le réalise moi même. Il m'arrive d'en déposer sur ma tresse à dessouder pour en augmenter sa capacité absorption par capillarité de la soudure.
Ça m'a quelque fois permis de sortir d’affaires complexes....
Bonne soirée,
Philippe 88 notes et Jazz , Bossa , Nougaro, Kompas...
- Venance
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Re: Yamaha C-50
Cher Philippe ,
tout d'abord merci pour cette très belle présentation toujours aussi complète et agréable à lire, une manière de faire qui
n’appartient qu'à toi ; tout y est :
- superbes photos
- histoire
- doc
- mise à niveau
Et ton verbe qui t'es propre, bref, une présentation dont chacun devrait s'inspirer pour faire son originalité.
Tu ne peux pas t'imaginer quel plaisir pour un documentaliste comme moi de tomber sur la présentation d'un des appareils
qui a tourner un page importante de l'histoire de Yamaha pour leur section "Power Amp and Pre Amp".
Tu l'as cité dans ta présentation :
je les appelle le Quatuor :
- C50
- M50
- C70
- M70
Pour ici, je m'appuierai sur ton couple C-50 / M-50 puisque tu possèdes les deux et que tu nous les montres tous les deux dans ta
présentation.
Nous sommes en effet pile à une époque charnière pour la marque qui va dessiner ses gammes futures pendant des années.
Remémorons-nous l'affaire : nous sommes entre 1979 et 1982 et à cette époque les amplis de puissance et pré-amplis, c'est
notamment ça :
Un très gros succès commercial et des appareils de qualités.
Nous le savons, et ton sujet le confirme, à voir toutes les révisions que tu as à faire sur le Yamaha C-50, par la suite,
ce ne sera plus vraiment pareil ; malheureusement, "le ramage ne fera plus toujours le plumage" pour les séries qui suivront.
Que s'est-il passé ?
Voilà que la concurrence devient de plus en plus féroce. Et voilà que la guerre des prix fait rage et que les gammes se
diversifient de plus en plus dans toutes les marques concurrentes ; il faut un appareil pour chaque budget du consommateur.
Et voilà que l'on rentre dans une nouvelle aire :
celle de la guerre commerciale et des économies d'échelles.
Pour faire face à cela comment allait réagir la firme YAMAHA ?
Qui pouvait imaginer que les ingénieurs de la marque nippone étaient en train de revoir complètement ses gammes et le look
de ses appareils pour les productions futures ? Aussi bien en
PRE AMPLI
qu'en
AMPLI DE PUISSANCE
Personne......La surprise était totale....
En 1982 va s’opérer le grand chamboulement qui durera jusqu' après 1991.
Pour ce faire, Yamaha va y aller prudemment, et c'est là que ton sujet tombe à pic.
En effet, la marque va d'abord sortir deux nouvelles références d'amplis de puissance au look tout à fait nouveau,
fort et ravageur :
- un ampli de puissance de 2 X 120 Watts : le M-50
- un ampli de puissance de 2 X 200 Watts : le M-70
pour lesquels elle conçoit les pré-amplis associés, les C-50 et les C-70, pour faire deux ensembles sur lesquelles elle mise beaucoup.
Car secrètement dans les cartons des ingénieurs la suite se prépare.....
Autant dire : IL FAUT QUE CELA CARTONNE
C'est la sortie du fameux QUATUOR dont je parle plus haut et dont fait partie le Yamaha C-50.
Le look aux segments rouges qui montent et qui descendent en fonction de la puissance fait son entrée en grande pompes :
c'est un chamboulement
Ta photo zoomée du M-50 l'illustre parfaitement :
Ce fameux et désormais célèbre look à segments rouges suivra les produits Yamaha "amplis de puissance" jusqu'à
la sortie du Yamaha MX-1000U en 1992 soit 10 ans !
C'est peu dire comme la firme mise énormément sur les deux couples Yamaha C-50 / M-50 et C-70 / M/70 qui dessineront la
griffe de la marque pour l'avenir.
tout d'abord merci pour cette très belle présentation toujours aussi complète et agréable à lire, une manière de faire qui
n’appartient qu'à toi ; tout y est :
- superbes photos
- histoire
- doc
- mise à niveau
Et ton verbe qui t'es propre, bref, une présentation dont chacun devrait s'inspirer pour faire son originalité.
Tu ne peux pas t'imaginer quel plaisir pour un documentaliste comme moi de tomber sur la présentation d'un des appareils
qui a tourner un page importante de l'histoire de Yamaha pour leur section "Power Amp and Pre Amp".
Tu l'as cité dans ta présentation :
je les appelle le Quatuor :
- C50
- M50
- C70
- M70
Pour ici, je m'appuierai sur ton couple C-50 / M-50 puisque tu possèdes les deux et que tu nous les montres tous les deux dans ta
présentation.
Nous sommes en effet pile à une époque charnière pour la marque qui va dessiner ses gammes futures pendant des années.
Remémorons-nous l'affaire : nous sommes entre 1979 et 1982 et à cette époque les amplis de puissance et pré-amplis, c'est
notamment ça :
Un très gros succès commercial et des appareils de qualités.
Nous le savons, et ton sujet le confirme, à voir toutes les révisions que tu as à faire sur le Yamaha C-50, par la suite,
ce ne sera plus vraiment pareil ; malheureusement, "le ramage ne fera plus toujours le plumage" pour les séries qui suivront.
Que s'est-il passé ?
Voilà que la concurrence devient de plus en plus féroce. Et voilà que la guerre des prix fait rage et que les gammes se
diversifient de plus en plus dans toutes les marques concurrentes ; il faut un appareil pour chaque budget du consommateur.
Et voilà que l'on rentre dans une nouvelle aire :
celle de la guerre commerciale et des économies d'échelles.
Pour faire face à cela comment allait réagir la firme YAMAHA ?
Qui pouvait imaginer que les ingénieurs de la marque nippone étaient en train de revoir complètement ses gammes et le look
de ses appareils pour les productions futures ? Aussi bien en
PRE AMPLI
qu'en
AMPLI DE PUISSANCE
Personne......La surprise était totale....
En 1982 va s’opérer le grand chamboulement qui durera jusqu' après 1991.
Pour ce faire, Yamaha va y aller prudemment, et c'est là que ton sujet tombe à pic.
En effet, la marque va d'abord sortir deux nouvelles références d'amplis de puissance au look tout à fait nouveau,
fort et ravageur :
- un ampli de puissance de 2 X 120 Watts : le M-50
- un ampli de puissance de 2 X 200 Watts : le M-70
pour lesquels elle conçoit les pré-amplis associés, les C-50 et les C-70, pour faire deux ensembles sur lesquelles elle mise beaucoup.
Car secrètement dans les cartons des ingénieurs la suite se prépare.....
Autant dire : IL FAUT QUE CELA CARTONNE
C'est la sortie du fameux QUATUOR dont je parle plus haut et dont fait partie le Yamaha C-50.
Le look aux segments rouges qui montent et qui descendent en fonction de la puissance fait son entrée en grande pompes :
c'est un chamboulement
Ta photo zoomée du M-50 l'illustre parfaitement :
Ce fameux et désormais célèbre look à segments rouges suivra les produits Yamaha "amplis de puissance" jusqu'à
la sortie du Yamaha MX-1000U en 1992 soit 10 ans !
C'est peu dire comme la firme mise énormément sur les deux couples Yamaha C-50 / M-50 et C-70 / M/70 qui dessineront la
griffe de la marque pour l'avenir.
♫♫♫♫ "Music was my first love and it would be my last..." ♫♫♫♫
- Venance
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Re: Yamaha C-50
J'en veux pour preuve la présentation du C-50 avec son ampli de puissance associé au catalogue US de 1982 : on le voit avec un
ensemble complet haut de gamme pour être plus accrocheur :
L'ensemble comprend : C-50 / M-50 / Tuner T-70 HDG / Platine vinyle PX-3 / Platine à cassette K-960 / Yamaha NS-1000
Pour ceux qui désirent une vue complète de la nomenclature des fonctions de la face avant pour se repérer :
1/ Les tonalités
Pour le Yamaha C-50, la marque reste globalement dans l'esprit du pré-ampli Yamaha C4 :
une partie TONE CONTROL très riche
Que ce soit pour le C-50 ou le C-70, les pré-amplis sont équipés d'une partie "réglages des tonalités" très fournie comparé à ce qui se fait généralement sur le marché.
Je m'explique,
en général, pour les graves et les aigus, deux modes de "turnover" maximum sont proposés. Exemple avec un
Kenwood Basic C-2 de 1984 :
Pour le grave : turnover sélection 200 Hz et 400 Hz
Pour les aigus : turnover sélection 3Khz et 8 Khz
Voyons ce qu'il en est pour le Yamaha C-50 :
Mes explications:
Pour les graves et les aigus, le choix des "turnover" augmente considérablement avec chaque fois la possibilité d'un réglage
de niveau "LEVEL" que l'on peut adapter.
Pour les graves : 8 réglages de 100Hz à 500 Hz
Pour les aigus : 8 réglages de 1,0 à 5.0 Khz
Ceci permet d'adapter les tonalités avec plus de précision en fonction de chaque enceinte connectée ce qui est un vrai plus.
Il en découle logiquement qu'un plus grand nombre d'enceintes différentes auront un réglage qui leur convient une fois couplées
au C-50.
EN ANGLAIS DANS LE TEXTE :
2/ Les réglages et connectiques pour la partie "Platine Vinyle"
Je le dis d'entrée, la section PHONO est extrêmement gâtée sur le Yamaha C-50 au niveau de ses possibilités.
1/ENTREE " DIRECT PHONO"
Pour les puristes du vinyle, cette entrée est destinée aux Cellules MC et permet d'écouter directement sa platine vinyle
sur les enceintes sans passer par aucun "traitement de signal du C-50. Le son le plus pur possible avec ce pré-ampli .
Deux autres entrées PHONO, toutes les deux MM ou MC en supplément sont disponibles, c'est pas courant.
Seul petit point, de peu d'importance, on ne peut utiliser qu'une cellule MC maximum à la fois en "signal direct". Nous le verrons.
Attention, je le rappelle, nous sommes sur un PRE-AMPLI entrée de gamme de 1982, faut quand même le faire
2/CONNECTIQUES :
EN ANGLAIS DANS LE TEXTE :
3/REGLAGES POUR LA PARTIE PHONO
4/LA FONCTION DISC DIRECT : voir flèche rouge ;)
Cette fonction,
généralement réservée à des pré-amplis quasi HDG est très intéressantes pour les puristes de la Platine Vinyle.
Elle permet, quand on l'enclenche de passer (comme l'entrée DIRECT PHONO) par le signal le plus court entre la cellule et les
enceintes, le signal le plus pur, à la fois pour PHONO 1 et PHONO 2.
La seule chose, c'est que l'on ne peut utiliser qu'une seule platine vinyle MC à la fois dans cette configuration.
Cela laisse tout de même beaucoup de possibilités avec ces 3 entrées PHONO et largement de quoi permettre à chacun de trouver
sa configuration en fonction de son matériel.
EN ANGLAIS DANS LE TEXTE :
Autres infos :
Le Yamaha C-50 portera la même référence au Japon, en Europe et au USA.
Le M-50 portera la même référence en Europe et aux USA, tandis qu'au Japon, il s'appellera le B-50.
Ce sera idem pour les C-70 et M-70.
Pour conclure,
je dirais qu'en pré-amplis Yamaha, surtout avant et jusqu'au Yamaha C-4 et C-6 en 1982, nous sommes en présence d'appareils
d'excellente qualité. Les C-2x, les C-2a, les C-2 et bien évidemment l'inclassable HDG C-1 sont d'un autre monde.
Après, c'est autre chose. Non que les appareils sont mauvais mais ils ont tendance à moins bien vieillir, donc si vous voulez
en avoir un,
mieux vaut trouver une C-50 qui a peu servi pour ne pas avoir de mauvaises surprises comme notre ami pvphil qui nous a si bien
montré toutes les interventions qu'il a eu à faire pour lui donner une nouvelle vie, comme neuf.
Pvphil possède le Yamaha C-4 et le Yamaha C-50, il préfère le Yamaha C-4 (comme bibi)
CQFD
Je mets ici les spécifications compètes du Yamaha C-50 selon son catalogue :
ensemble complet haut de gamme pour être plus accrocheur :
L'ensemble comprend : C-50 / M-50 / Tuner T-70 HDG / Platine vinyle PX-3 / Platine à cassette K-960 / Yamaha NS-1000
Pour ceux qui désirent une vue complète de la nomenclature des fonctions de la face avant pour se repérer :
1/ Les tonalités
Pour le Yamaha C-50, la marque reste globalement dans l'esprit du pré-ampli Yamaha C4 :
une partie TONE CONTROL très riche
Que ce soit pour le C-50 ou le C-70, les pré-amplis sont équipés d'une partie "réglages des tonalités" très fournie comparé à ce qui se fait généralement sur le marché.
Je m'explique,
en général, pour les graves et les aigus, deux modes de "turnover" maximum sont proposés. Exemple avec un
Kenwood Basic C-2 de 1984 :
Pour le grave : turnover sélection 200 Hz et 400 Hz
Pour les aigus : turnover sélection 3Khz et 8 Khz
Voyons ce qu'il en est pour le Yamaha C-50 :
Mes explications:
Pour les graves et les aigus, le choix des "turnover" augmente considérablement avec chaque fois la possibilité d'un réglage
de niveau "LEVEL" que l'on peut adapter.
Pour les graves : 8 réglages de 100Hz à 500 Hz
Pour les aigus : 8 réglages de 1,0 à 5.0 Khz
Ceci permet d'adapter les tonalités avec plus de précision en fonction de chaque enceinte connectée ce qui est un vrai plus.
Il en découle logiquement qu'un plus grand nombre d'enceintes différentes auront un réglage qui leur convient une fois couplées
au C-50.
EN ANGLAIS DANS LE TEXTE :
2/ Les réglages et connectiques pour la partie "Platine Vinyle"
Je le dis d'entrée, la section PHONO est extrêmement gâtée sur le Yamaha C-50 au niveau de ses possibilités.
1/ENTREE " DIRECT PHONO"
Pour les puristes du vinyle, cette entrée est destinée aux Cellules MC et permet d'écouter directement sa platine vinyle
sur les enceintes sans passer par aucun "traitement de signal du C-50. Le son le plus pur possible avec ce pré-ampli .
Deux autres entrées PHONO, toutes les deux MM ou MC en supplément sont disponibles, c'est pas courant.
Seul petit point, de peu d'importance, on ne peut utiliser qu'une cellule MC maximum à la fois en "signal direct". Nous le verrons.
Attention, je le rappelle, nous sommes sur un PRE-AMPLI entrée de gamme de 1982, faut quand même le faire
2/CONNECTIQUES :
EN ANGLAIS DANS LE TEXTE :
3/REGLAGES POUR LA PARTIE PHONO
4/LA FONCTION DISC DIRECT : voir flèche rouge ;)
Cette fonction,
généralement réservée à des pré-amplis quasi HDG est très intéressantes pour les puristes de la Platine Vinyle.
Elle permet, quand on l'enclenche de passer (comme l'entrée DIRECT PHONO) par le signal le plus court entre la cellule et les
enceintes, le signal le plus pur, à la fois pour PHONO 1 et PHONO 2.
La seule chose, c'est que l'on ne peut utiliser qu'une seule platine vinyle MC à la fois dans cette configuration.
Cela laisse tout de même beaucoup de possibilités avec ces 3 entrées PHONO et largement de quoi permettre à chacun de trouver
sa configuration en fonction de son matériel.
EN ANGLAIS DANS LE TEXTE :
Autres infos :
Le Yamaha C-50 portera la même référence au Japon, en Europe et au USA.
Le M-50 portera la même référence en Europe et aux USA, tandis qu'au Japon, il s'appellera le B-50.
Ce sera idem pour les C-70 et M-70.
Pour conclure,
je dirais qu'en pré-amplis Yamaha, surtout avant et jusqu'au Yamaha C-4 et C-6 en 1982, nous sommes en présence d'appareils
d'excellente qualité. Les C-2x, les C-2a, les C-2 et bien évidemment l'inclassable HDG C-1 sont d'un autre monde.
Après, c'est autre chose. Non que les appareils sont mauvais mais ils ont tendance à moins bien vieillir, donc si vous voulez
en avoir un,
mieux vaut trouver une C-50 qui a peu servi pour ne pas avoir de mauvaises surprises comme notre ami pvphil qui nous a si bien
montré toutes les interventions qu'il a eu à faire pour lui donner une nouvelle vie, comme neuf.
Pvphil possède le Yamaha C-4 et le Yamaha C-50, il préfère le Yamaha C-4 (comme bibi)
CQFD
Je mets ici les spécifications compètes du Yamaha C-50 selon son catalogue :
♫♫♫♫ "Music was my first love and it would be my last..." ♫♫♫♫
- pvphil
- membre spécial
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- Enregistré le : 30 juin 2017, 07:45
- Localisation : Six Fours le Brusc
Re: Yamaha C-50
Bonjour,
Voici un petit complément d'interventions sur le C-50.
Ayant vu après coup que le voyant Tape 2 ne s'allumait pas, j'ai démonté le petite platine de commande pour jeter un œil à la carte et vérifier la LED :
Sur une des nappes, j'ai remarqué cette petite anomalie à cet endroit du câble , une petite "brisure" :
Effectivement, le contact du connecteur est cassé à cet endroit, il manque un petit bout de la patte qui pince le fil :
Je l'ai consolidé avec une pinoche :
Test des nappes OK mais on voit à plusieurs petit détails que cet ampli a du séjourner assez longuement dans une pièce humide, je dirais une cave par exemple.
Le cuivre du PCB est très oxydé et les vis de fixation aussi mais la LED est OK :
Plus par curiosité (car il faudrait changer tous les relais et les 6 connecteurs du fait de l’oxydation et les années passées) je me suis intéressé au bloc des solénoïdes et des contacteurs. Était il facile à démonter ?
Le bloc supérieur est fixé par 2 vis à chaque extrémité, il est clipsé sur le PCB et maintenu par les lamelles de commande :
Mais pas de soucis, il vient facilement :
Il faut ensuite dessouder les 6 connecteurs :
Et hop, voici la barrette :
A suivre,
Voici un petit complément d'interventions sur le C-50.
Ayant vu après coup que le voyant Tape 2 ne s'allumait pas, j'ai démonté le petite platine de commande pour jeter un œil à la carte et vérifier la LED :
Sur une des nappes, j'ai remarqué cette petite anomalie à cet endroit du câble , une petite "brisure" :
Effectivement, le contact du connecteur est cassé à cet endroit, il manque un petit bout de la patte qui pince le fil :
Je l'ai consolidé avec une pinoche :
Test des nappes OK mais on voit à plusieurs petit détails que cet ampli a du séjourner assez longuement dans une pièce humide, je dirais une cave par exemple.
Le cuivre du PCB est très oxydé et les vis de fixation aussi mais la LED est OK :
Plus par curiosité (car il faudrait changer tous les relais et les 6 connecteurs du fait de l’oxydation et les années passées) je me suis intéressé au bloc des solénoïdes et des contacteurs. Était il facile à démonter ?
Le bloc supérieur est fixé par 2 vis à chaque extrémité, il est clipsé sur le PCB et maintenu par les lamelles de commande :
Mais pas de soucis, il vient facilement :
Il faut ensuite dessouder les 6 connecteurs :
Et hop, voici la barrette :
A suivre,
Modifié en dernier par pvphil le 28 oct. 2018, 11:23, modifié 1 fois.
Philippe 88 notes et Jazz , Bossa , Nougaro, Kompas...
- pvphil
- membre spécial
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- Enregistré le : 30 juin 2017, 07:45
- Localisation : Six Fours le Brusc
Re: Yamaha C-50
suite et fin,
Regardons ces contacteurs de plus près :
Attention aux 4 petits ressorts et à la glissière de commande :
Nous retrouvons les petits ponts de contacts glissants classiques. On distingue une petite oxydation en surface sur certaines parties des glissière cuivrées.
Vu les petits niveaux de signaux dans ces endroits, pour une rénovation il faudrait remplacer les 6 contacteurs par des modèles neufs (si existant bien sur, j'ai bien peur que des NOS seront probablement tout aussi oxydés ).
Nettoyage,remontage et contrôle rapide :
Avec un peu de patience, remettre les petits ressorts en place ...
Voila voila, pas vraiment la peine d'aller plus loin, il faudrait remplacer tous les petits relais, les 6 contacteurs et aussi des chimiques en bout de course mais franchement ça n'en vaut pas la peine.
C’était certainement un très bel appareil pour l'époque mais après bientôt 40 ans, les années ont fait leur travail, comme sur nous aussi .
Je pense que tous les C-50 doivent souffrir des ces problèmes un jour ou l'autre, donc attention si achat d’occasion.
Bon dimanche,
Regardons ces contacteurs de plus près :
Attention aux 4 petits ressorts et à la glissière de commande :
Nous retrouvons les petits ponts de contacts glissants classiques. On distingue une petite oxydation en surface sur certaines parties des glissière cuivrées.
Vu les petits niveaux de signaux dans ces endroits, pour une rénovation il faudrait remplacer les 6 contacteurs par des modèles neufs (si existant bien sur, j'ai bien peur que des NOS seront probablement tout aussi oxydés ).
Nettoyage,remontage et contrôle rapide :
Avec un peu de patience, remettre les petits ressorts en place ...
Voila voila, pas vraiment la peine d'aller plus loin, il faudrait remplacer tous les petits relais, les 6 contacteurs et aussi des chimiques en bout de course mais franchement ça n'en vaut pas la peine.
C’était certainement un très bel appareil pour l'époque mais après bientôt 40 ans, les années ont fait leur travail, comme sur nous aussi .
Je pense que tous les C-50 doivent souffrir des ces problèmes un jour ou l'autre, donc attention si achat d’occasion.
Bon dimanche,
Philippe 88 notes et Jazz , Bossa , Nougaro, Kompas...
Re: Yamaha C-50
Merci à Philippe de nous avoir alerté sur les maladies chroniques du C 50,
en effet:
Tout aussi sérieux et parfois plus grave, la vis du potentiomètre de volume a effectivement tendance à ce dévisser, l'axe prend du jeu et au touché envoie des bzzz dans l'ampli de puissance, les BZZ se transforment en Pchch fumant puis en Clac dans l'ampli, résultat: 1 fusible en l'air et quelques composants bien cramés dans l'ampli de puissance
Donc au moins crachotement ou bruit suspect, ne faite pas comme moi. Passez au préventif avant d'être obligé de passer au curatif :?
en effet:
Tout aussi sérieux et parfois plus grave, la vis du potentiomètre de volume a effectivement tendance à ce dévisser, l'axe prend du jeu et au touché envoie des bzzz dans l'ampli de puissance, les BZZ se transforment en Pchch fumant puis en Clac dans l'ampli, résultat: 1 fusible en l'air et quelques composants bien cramés dans l'ampli de puissance
Donc au moins crachotement ou bruit suspect, ne faite pas comme moi. Passez au préventif avant d'être obligé de passer au curatif :?
Re: Yamaha C-50
Sacré beau reportage, sur une série somme toute oblitérée sur les forums généralement !
Bravo pour tout ça !
Bravo pour tout ça !
- TheEdge
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- Enregistré le : 06 mars 2018, 14:47
- Localisation : Indre, au vert
Re: Yamaha C-50
Waouh, quel talent, j'ai lu ça comme une enquête policière. Et les coupables ont été arrêtés. Un grand merci
Mieux que l'URL, l'IRL
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