Je vous livre mon écoute sur un ampli transistor, désolé du retard mais pas mal d'occupations HIFI en ce moment.
J'ai donc ressorti du placard mes Sony 3200 F et son compère le 2000 F.
Je les ai laissé chauffer une bonne heure avant de faire la première écoute avec comme source ma Sony X55ES et une Thorens 318 armée d'une cellule Ortofon blue.
Câble home made comme toujours.
Le positionnement a été bien mieux étudié cette fois.
Écartement de 2,5m entre les enceintes et plus d'un mettre par rapport au mur.
J'ai posé les boites sur des pieds à 55 cm du sol, position verticale car le support est pas assez grand pour la position horizontale, vous allez voir que je n'aurais pas du négliger ce point.
Point d'écoute à 3,5m à hauteur des tweeters.
Première écoute sur le CD, on retrouve bien une certaine dynamique avec ces enceintes, je retrouve une certaine "dureté" avec le système Sony par rapport au tube, normal.
Il faut dire que je ne l'avais pas utilisé depuis longtemps
, il faut s'y faire à nouveau.
Love over gold, Dire straits, mon disque test en CD.
Point important, le montage sur des pieds ouvre un peu plus la scène sonore et le niveau de grave est plus équilibré par rapport au reste du spectre, c'est moins boum boum!!
On retrouve un bon impact dans le grave, il donne sensiblement le même rendu qu'avec le tube, moins chaleureux mais le positionnement n'était pas aussi propre.
Les aigus sont toujours très bons (réglé à -2 sur le pod), ils montent haut malgré mes pauvres oreilles, le verre brisé est bien audible au 2/3 de Private Investigations.
Là aussi mon point d'écoute est plus logique.
Melody Gardot, Currency of Man.
Ça reste sympa avec les Sony, vivant pêchu et dynamique, reste que les voix sont toujours un peu tronquées comme avant avec ce déséquilibre expliqué par l'hypothèse d'Alnicou qui me semble plausible.
Encore une fois c'est pas les abysses dans la perte du médium, je vous rappel que mes écoutes journalières se font sur mes DIY avec un médium à compression.
Pour faire plaisir aux plus plus ou moins jeunes, Kungs -Layers.
On tabasse un peu, c'est propre, la restitution du grave électro, elles sont faites pour ça
.
Du Lavillier-IF, en suivant sur la platine vinyle, suivi de JJ Cale, Grasshopper.
Ça passe bien, les enregistrements de B Laviller sont top comme toujours, on pousse un peu le son pour comprendre que ces petites enceintes en redemandent.
Après deux heures d'écoute on voit que le positionnement est nettement amélioré, la scène sonore est convaincante tant en profondeur qu'en largeur, comme enceinte c'est vraiment pas mal pour se faire plaisir avec un encombrement limité.
Conclusion, la pêche des ces enceintes font qu'elles n'ont pas besoin de toute la cavalerie de mes Sony pour s'exprimer, mais le couplage est bon.
Un petit transistor assez doux genre Sansui 555 A, Pioneer ou Scott de la bonne époque devrait aller.
Le point primordial négligé lors de la première écoute, je l'avoue.
SURTOUT ,prenez du temps pour le positionnement et poser ces enceintes sur des piétements fins (tube ou autre mais pas des caisses), ça apporte un meilleur équilibre global et un élargissement de la scène sonore.
Bonne journée.
JL