45 tours et puis s'en vont

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Re: 45 tours et puis s'en vont

Message par Texas Rangers » 24 nov. 2017, 20:08

:-H tout le monde !


Quelle belle re(découverte) que les Grapefruit ! :-B
Je les avais oubliés ceux-là. Leur "dear delilah" a un parfum Irresistible(s) quelque chose comme "My year is a day" ... :-Oe

Je me rappelle que l'on blaguait avec "Delilah". En effet, les filles parlaient de la "Delilah" de Tom Jones, alors que nous leur opposions le "dear Delilah" des Grapefruit auquel elles n'adhéraient pas trop. :lol:



Quant à Scaffold, je ne connaissais le groupe que sur le papier (magazine Best) à cause, bien évidemment, du frangin McCartney. De toute façon, c'est la version de Richard Anthony qui cartonnait en France. Ce dont je me souviens, c'est que les rock critics considéraient Scaffold comme une aimable plaisanterie sans lendemain.
Depuis, j'ai "lily the pink" sur une compilation CD.

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Re: 45 tours et puis s'en vont

Message par Texas Rangers » 28 nov. 2017, 20:10

:-H les amis ! :-J

Ce soir, j'écoute un 45 tours dont le titre principal "Beach baby" a longtemps tourné en boucle sur ma platine Philips de l'époque. L'époque ? C'était en 1974 et jai eu un mal fou à trouver cette galette chez les disquaires.
Incroyable ça ! La radio le passait à tout moment et pourtant il brillait par son absence dans les rayons. C'est finalement le marchand d'électroménager qui me sauva la mise, en exposant la précieuse pochette derrière la vitrine de son magasin.
Il avait déjà fait le coup avec le SP des Wild Angels "Three nights a week", introuvable ailleurs.

Les créateurs de ce tube mémorable sont anglais. Il s'agit de John Carter et de son épouse Gillian non pas Hills mais Jill Shakespeare. Cela ne s'invente pas. :-Oe
Le couple a peinardement écrit "Beach baby" dans leur maison près de Londres.
Après avoir commis son forfait, Carter embauche deux musicos, ils se baptisent "First Class", prennent un billet et rejoignent les studios aux fins d'enregistrement.

Le single fera un carton un peu partout dans le monde (n° 1 au Canada, n° 4 au Billboard hot 100 aux States, etc ...), tandis qu'en France Sacha Distel le traduira en "Vite, Chérie vite", une histoire dans laquelle il intimait l'ordre à sa dulcinée de déguerpir du plumard et d'aller s'habiller illico presto. :lol:



La suite ... quelle suite ?

Malgré deux albums et une rafale de singles, les First Class ne retrouveront jamais plus le succès. :-che

L'anecdote intéressante :

John Carter est le co-auteur et producteur du hit planétaire de 1967, intitulé "Let's go to San Francisco", porté aux nues par les Flower Pot Men que je vous avais présentés dans l'ancien forum. Seul hit de ces drôles de pots de fleurs, "Let's go to San Francisco" est considéré comme l'hymne californien de l'avènement hippie.
Tony Burrows était le chanteur principal du groupe ... comme il fut celui de First Class. C'est lui assure le lead vocal sur "Beach baby".
mon SP first class beach baby part  1 and 2.jpg
mon SP first class beach baby part 1 and 2.jpg (66.63 Kio) Vu 4392 fois


Ce même Tony Burrows a fait des vocalises au sein de formations diverses comme Edison Lighthouse, White plains et une formation middle of the road plus connue, les Brotherhood of Man.

Les Brotherhood of Man étaient considérés comme les concurrents britanniques du groupe ABBA, surtout qu'ils avaient eux aussi remporté le Grand Prix Eurovision deux ans plus tard, en 1976, avec "Save your kisses for me". L'Europe et la France leur avaient fait un accueil triomphal (disque d'or), de nature à faire vaciller le piedestal sur lequel trônait le quatuor suédois
Surtout qu'avant l'Eurovision, les Brotherhood of Man avait déjà conquis le public du vieux continent avec "Kiss me, kiss your baby" (certifié disque d'or aussi) bref, ils s'embrassaient tout le temps là dedans. :-Moc
Pour changer un peu de sujet, les Brotherhood of Man, enregistrèrent dans la foulée et en petites foulées "My sweet Rosalie" qui devînt aussi un ééénorme succès un peu partout.
Puis, le genre s'essouffla car le le public virait disco, et on ne vît bientôt plus que des "Best of" consacrés aux Brotherhood of Man. La fête était finie. :-nos
brotherhood of man save your kisses.jpg
brotherhood of man save your kisses.jpg (157.31 Kio) Vu 4392 fois
Face A :
"Save your kisses for me"

Face B :
"Let's love together"

brotherhood of Man kiss me, kiss your baby.jpg
brotherhood of Man kiss me, kiss your baby.jpg (17.91 Kio) Vu 4392 fois
Face A :
"Kiss me, kiss your baby" - qu'est ce qu'on a pu danser là dessus dans les bals -


Face B :
"Put out the fire"

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Re: 45 tours et puis s'en vont

Message par Texas Rangers » 29 nov. 2017, 19:51

Bonsoir tout le monde ! :-J
plastic penny.jpg
plastic penny.jpg (19.9 Kio) Vu 4373 fois
C’était avant Plastic Bertrand.
Ils s’appelaient Plastic Penny, étaient britanniques et se formèrent en 1967 pour jouer de la pop qu’ils souhaitaient progressive.

L’ère était aux accents psyché naissants, qu’accompagnaient des violons indolents. Ils se trouvèrent donc dans la mouvance ascendante qui portait en son sein les Moody Blues, Procol Harum et consorts.

En 1968, Plastic Penny connut un énorme succès dans son pays avec le single "Everything I am", succès qui fut sans lendemain, malgré trois albums parus successivement en 1968, 1969 et 1970 alors que la formation était déjà dissoute.
Ce dernier album était intitulé « Heads I win, Tails you lose ».

C’est le côté face du Penny qui était tombé. :-siffle

Le monde de la musique n’avait pas tout perdu, puisque la plupart des membres du groupe s’illustreront dans d’autres formations :

- Brian Keith : chant
Il sera le chanteur du groupe Congregation
- Paul Raymond : clavier et guitare
Remplacera Christine Perfect au sein de Chicken Shack avant de rejoindre UFO
- Mick Graham : guitare
Devenant Mick Grabham, il jouera dans Procol Harum
- Nigel Olsson : drums
Se convertira en musicien de studio, sera convoité par les plus grands, travaillera principalement avec Elton John, mais ne rechignera pas à rythmer les prestations d’artistes aussi divers que Uriah Heep, Kiki Dee, Neil Sedaka, Rod – the mod – Stewart, etc …
- Tony Murray : bass
Pistonné par Olsson, il ira taquiner sa basse sur l’album « Empty sky » de Elton John, puis intégrera les Troggs.


Avant de découvrir le single dans le bac des singles soldés au mois de janvier 1971, je ne connaissais pas le groupe.
J’avais trouvé le nom marrant et puis, pour quelques francs, l’erreur éventuelle n’était pas ruineuse. Dire que j’ai tout de suite adoré serait mentir … :non

Et puis, de loin en loin, je me suis mis à bien l’aimer ce petit single :-B , même si ses deux faces ne révolutionnaient ni le genre, ni la planète musicale.

Mais là n’était sans doute pas sa vocation …




Face A : "Everything I am"


[b]Face B :[/b] "No pleasure without pain my love"

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Re: 45 tours et puis s'en vont

Message par Grievousangel » 29 nov. 2017, 20:49

:-H Texas, Superbe !!! j'adore ...

Effectivement tout à fait dans la lignée que tu cites, avec sur la première face un chant qui nous rappelle Gary Brooker, encore alors entre Paramounts et Procol Harum ...
Pas étonnant dés lors qu'on retrouvera Bill Grabham dans Procul Harum (comme disent souvent les British pas doués pour le latin).
Honte à moi, je ne connaissais pas ce Penny en Plastique, qui pour moi vaut largement quelques pounds que je serai prompt à débourser si je les croise sur mon chemin vinylique ...

Un jour étincelant de brilliance, si les barricades sont cassées, on fera quelque chose de magique, je t'inviterai au Grand Hotel pour y manger des oiseaux exotiques et des fruits
pendant que le meunier nous racontera son histoire peuplée de chiens salés avant de nous en aller pour Homburg ... :-par (comprenne qui pourra) :-D
Robert

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Re: 45 tours et puis s'en vont

Message par Texas Rangers » 30 nov. 2017, 13:44

Hello everybody ! :-H

Content que ces Plastic Penny te plaisent Grievous ... et te permettent de belles - mais absconces - digressions ! :lol:


mon SP des Pinkerton's aux couleurs assorties.jpg
mon SP des Pinkerton's aux couleurs assorties.jpg (39.35 Kio) Vu 4353 fois

Autre achat dicté par le pifomètre et prélevé dans le bac d’un soldeur, « Mirror Mirror », single devant lequel les Pinkerton’s Assorted Colours se sont contemplés en 1965.
Ce groupe britannique se forme en 1964 à Rugby (Warwickshire) et prend d’abord le nom de Liberators, avant de céder, en 1965, à la mode des appellations bizarres.
Autour de Tony Newman (lead vocal, guitar), l’on trouve Samuel Kempe (vocal, autoharp), Tom Long (lead guitar), Barrie Bernard (bass) et David Holland (drums).

Ils auraient pu prendre pour patronyme « White Snow », mais devinrent les Pinkerton’s Assorted Colours et forcèrent les portes des charts britanniques avec ce « Mirror Mirror », créé et interprété par leur leader Tony Newman.

Face A : "Mirror, mirror"


Face B : "She don't care" (superbe chanson aux accents Merseybeat évidents)


Après un 6ème et dernier single en 1968 (« Kentucky woman »), un raccourcissement du patronyme (« Pinkerton’s Colors ») et des changements de personnels, faute d’autre succès, le groupe jette l’éponge en 1969.

Mais tenté par une seconde expérience, il se reforme sous le nom de « Flying Machine » et n’obtiennent à nouveau qu’un seul succès (aux States cette fois), « Smile a little smile for me », classé n°5 au Billboard Hot 100. Le ton a changé, marqué par des influences psyché évidentes.

Le voici : (nota : je ne possède pas ce disque)



Forts de cette prouesse (single vendu à 1 000 000 d’exemplaires, certifié disque d’or) les Flying Machine font paraître un 33 tours éponyme distribué par Janus Records.

Des 45 tours en seront extraits. Le premier « Baby make it soon » connaîtra un certain retentissement aux Etats-Unis grâce à la version du groupe anglais Marmalade. Après plusieurs autres singles, faute de carburant et de motivation, la Flying Machine est contrainte d’atterrir. Ses passagers regagnent leur foyer. Nous sommes en 1970 et le voyage s’achève.

Malgré une vigoureuse distribution par le label Pye, les britanniques sont restés insensibles à la production discographique des Flying Machine.


Autour des inoxydables Tony Newman et de Samuel Kempe, les Flying Machine réunissaient Steve Jones (lead guitar, vocals), Stuart Coleman (bass, electric piano) et Paul Wilkinson (drums)

Stuart Coleman est ensuite devenu DJ à BBC Radio One, avant de s’occuper des destinées de Shakin’Stevens, Cliff Richard et Billy Fury (l’Elvis Presley britannique).
Quant à David Holland, premier batteur des Pinkerton’s, il avait quitté le groupe en 1968 pour fonder Trapeze.
Il deviendra ensuite le batteur du groupe de heavy metal Juda Priest, que viennent de former le guitariste K.K. Downing et le bassiste Ian Hill.

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Re: 45 tours et puis s'en vont

Message par Grievousangel » 30 nov. 2017, 20:21

J'ai toujours eu un faible pour les pochettes françaises du label Buddah Records ... au charme certes désuet mais avec une imagerie et un graphisme très personnel avec également de jolies couleurs.

Le label s'était spécialisé dans la production des groupes de Bubblegum Music et le plus célèbre d'entre eux était l'Ohio Express qui a aligné un certain nombre de hits dont le point commun était de générer la bonne humeur

Pour cette rubrique, j'ai choisi leur 6éme Single intitulé Down at Lulu's / She's Not Comin' Home

lulu.jpg
lulu.jpg (90.41 Kio) Vu 4341 fois




A
Down At Lulu's
Written-By – A. Resnick*, J. Levine*





B
She's Not Comin' Home
Written-By – Pfahler*

Bonus :

La reprise de Down at Lulu's par les excellents Dogs de Rouen ...

Robert

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Re: 45 tours et puis s'en vont

Message par Grievousangel » 01 déc. 2017, 17:35

On continue avec le label Buddah Records, un autre groupe de Bubblegum Music, ce genre qui a fait école à la fin des sixties, un avatar du psychédélisme plus destiné à un public jeune, la cible étant les adolescents.

Le groupe retenu ici est le Kasenetz-Katz Singing Orchestral Circus, le Single est de 1968 :

Quick Joey Small (Run Joey Run) / (Poor Old) Mr. Jensen

kazenetzkatz.jpg
kazenetzkatz.jpg (96.93 Kio) Vu 4335 fois




A
Quick Joey Small (Run Joey Run) 2:20
Producer, Written-By – A. Resnick*, J. Levine*





B
(Poor Old) Mr. Jensen 2:13
Written-By – D. Taxin*, J. Katz, J. Kasenetz*

A noter que les auteurs de chansons sont souvent les mêmes pour les différents groupes du label ...
Robert

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Re: 45 tours et puis s'en vont

Message par Grievousangel » 01 déc. 2017, 18:11

Buddah Records n'a pas enregistré que des disques de Bubblegum, loin s'en faut et l'on retrouve sur le label la jolie Melanie.
Elle officie dans un registre Pop Folk où elle mélange compositions personnelles et reprises bien choisies (Dylan, Stones ...)

J'ai choisi son 7éme single, Bobo's Party, un morceau souvent entendu au Pop Club de José Artur en 1968, année de sa sortie.
Texas l'avait d'ailleurs évoqué en présentant l'album Born To Be, dont il est issu, dans la rubrique Juste une galerie de belles pochettes ....
J'adore la chanson et aime beaucoup la pochette, aussi je n'ai pu résister. A noter que la photo de pochette est de Jean-Pierre Leloir.

Bo Bo's Party / Mr. Tambourine Man

bobo's.jpg
bobo's.jpg (136.34 Kio) Vu 4332 fois




A
Bo Bo's Party 3:58
Written-By – M. Safka*




B
Mr. Tambourine Man 4:20
Written-By – Bob Dylan
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Re: 45 tours et puis s'en vont

Message par Texas Rangers » 01 déc. 2017, 20:09

:-H à toutes et tous !


Hello Grievous :-S c'est un tir en rafales là ! rien que de l'excellent, bubblegum ou non.

Je découvre les Kazenetz-Katz et n'avais qu'entendu parler des Dogs, vénérés à l'époque par Rock & Folk.

Quant à Ohio Express, le seul hit que je connaisse de ce groupe est l'inusable "Yummi, Yummi, Yummi" que l'on ânonnait en 1968.
Si ma mémoire ne me fait pas défaut, il me semble que "Ohio Express" n'était en définitive qu'un prête-nom, sous lequel se cachaient des groupes interchangeables, dont les futurs 10 CC, créateurs du tube planétaire "I'm not in love" en 1975.
ohio express yummi yummi yummi.jpg
ohio express yummi yummi yummi.jpg (111.8 Kio) Vu 4324 fois
"Yummi, Yummi, Yummi" (je ne possède pas ce 45 tours)


J'avais lu, voici bien longtemps, un article fort bien documenté (Rock & Folk ou JukeBox Magazine, me rappelle plus) sur ces hordes de groupes bubblegum, que des producteurs zélés lançaient comme des marques de lessive.

Quant à la belle Mélanie, je l'avais découverte avec ce fameux "Bo bo's party" en 1968 ... :-B

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Re: 45 tours et puis s'en vont

Message par Texas Rangers » 03 déc. 2017, 19:33

:-H à, toutes et tous !

1974 est l'année cruciale de poussée de fièvre nostalgique en France et dans le monde.
On choubidou à tout va et dans tous les coins, certains se shalalisent et showwadisent avec les Rubettes ou les Bay City Rollers.
Les vieux de la vieille quant à eux, qu'ils aient été Rock, Twist, Surf ou Madison dans les années 60, tentent un retour au premier plan.

Martin Circus ne s'éclate plus au Sénégal mais chez Ma-Ma-Ma-Marylène ou sur une planche du Surf là-bas, du côté des Beach Boys,
Au Bonheur des Dames raccompagne Marcel dans son HLM et Michel Polnareff sort rincé et ruiné, après que son homme d'affaires se soit barré avec la caisse, que le Fisc se rappelle à son bon souvenir et que ses fesses, étalées sur les murs de la capitale, attisent le scandale.

C'est dans ces conditions que sort le 4ème album de l'artiste, souvent baptisé "Polnarêve" mais, de toute façon, honni par les fans. :-br

Vu ce qui précède, Michel Polnareff ne fournit que les compositions et sa voix, laissant le soin des arrangements à J.C. Vannier, ce qui, en soi, n'est pas une mauvaise idée, l'intéressé s'étant occupé du cultissime "Melody Nelson" de Gainsbourg.
Mais là, les aficionados dénoncent ses arrangements et la qualité de mixage. Perso, cela ne m'a pas marqué (je n'ai toutefois que le single), mais quand on sait combien Polnareff se révèle ch..nt et soucieux du moindre détail, si anecdotique soit-il, on peut les comprendre.

Pierre Grosz et J.L. Dabadie signent les textes. Là aussi, les fans trouvent à redire. Bref, rien ne leur plaît ... :-siffle

Néanmoins, rien de mieux qu'un bon vieux choubidou wouah pour se refaire une santé financière dans un contexte sociétal où la nostalgie née de l'émoi que provoquent les 30 Glorieuses finissantes (et les rêves qui allaient avec), a envahi les salles obscures, les dancings et les hits parades.

"Tibili" couplé à "La fille qui rêve de moi" paraît donc en plein "Sugar Baby Love" et moi j'ai adoré :-S



Face B : "La fille qui rêve de moi" s'inscrit dans le Polnareff traditionnel -

mon SP de Polnareff.jpg
mon SP de Polnareff.jpg (155.04 Kio) Vu 4326 fois
Un an avant, toujours dans le même contexte nostalgique, Claude Puterflam, auteur-compositeur-interprète et producteur, membre de la bande à Crapou, elle-même affiliée à Jacques Dutronc, dont Grievous et d'autres ont parlé ici, récidivait après Gwendolina, proposant "Senora" couplé à "Chanson banale", plus en phase avec la production habituelle de l'artiste. Un bon 45 tours que je réécoute ponctuellement.
senora de Claude Puterflam.jpg
senora de Claude Puterflam.jpg (15.94 Kio) Vu 4326 fois


face B : "chanson banale"


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