45 tours et puis s'en vont

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Re: 45 tours et puis s'en vont

Message par Texas Rangers » 10 nov. 2017, 17:26

:-H grievous !

Hello Texas, c'est vrai que je ne vérifie pas toujours ce qui a déjà été proposé dans Audio Vintage, je bats donc ma coulpe et en pénitence je vais m'écouter la discographie complète de Joe Dassin en version japonaise ...

Pour adoucir ta pénitence la mine contrite tournée vers le soleil levant :-J , je t'ai réservé une surprise dans la rubrique des reprises.

:-B les Squires que je ne connaissais pas. Si le tube de Joe South a pris du punch (et aurait mérité de figurer dans les charts), la face B plus originale, est un véritable petit bijou instrumental de funky/rock, tel qu'on savait les ciseler à cette époque là.

Mais où est-ce que tu vas chercher tout ça grievous ... :-A :-Mer

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Re: 45 tours et puis s'en vont

Message par Grievousangel » 10 nov. 2017, 18:48

Texas Rangers a écrit : 10 nov. 2017, 17:26 :-H grievous !
Mais où est-ce que tu vas chercher tout ça grievous ... :-A :-Mer
Lol, dans mes 45 tours que je redécouvre, je les ai descendus du grenier à la fin de l'été et je les trie ... et en réécoute certains dont je ne me rappelais même pas l'existence ...
c'était le cas des Tin House, des Squires ...

Ce qui est étonnant, c'est que malgré les tonnes de disques qu'on a manipulés chacun, on réussisse encore à étonner l'autre ... il y a des tas de trucs que tu présentes que je ne connais pas ou que j'ai ignoré simplement parce que l'on ne pouvait tout écouter tant la période était riche ... Et l'inverse semble également valable puisque je parviens aussi à t'étonner.

Voilà, continuons à échanger et partager toute cette musique enregistrée sur du dérivé de pétrole ...

Un bon week-end à toi et à tous ceux qui nous lisent ...
Robert

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Re: 45 tours et puis s'en vont

Message par Texas Rangers » 10 nov. 2017, 19:46

C'est vrai que la période était riche et que les disques fourmillaient. Nous étions jeunes et prendre du recul par rapport à ces avalanches de vinyles successives était tout simplement impossible. Il y avait bien la presse musicale pour stabiliser un peu, mais un article sortait que déjà on passait au disque suivant.

Maintenant, on a plus le temps et l'on déguste en fins gourmets. Et puis les 45 tours ont cette particularité d'être immédiatement consommables avant d'être relégués, oubliés, souvent "supplantés" par l'album qu'ils annonçaient.
Et puis il y avait les autres, ces galettes isolées, sans 30 cm de rappel ou de soutien, témoignages éphémères, espoirs sans lendemain ... :-che

Bien belle discothèque que tu as en tout cas, Grievous :-J

Merci et bon week-end à toi & à toutes et tous :-cop2

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Re: 45 tours et puis s'en vont

Message par Grievousangel » 12 nov. 2017, 11:00

Le fait n'est pas si courant, ici la version originale est française, de Michel Fugain et Bertrand Delanoë ...
Une chanson sympathique, elle date de 1967, et nous avait fait découvrir Fugain ... à 15 ans on est moins difficile et puis il y avait les boums et le besoin de slows ...

C'est la reprise en langue anglaise que je vous présente ici, elle est de John Rowles, néo zélandais si je ne m'abuse, mais le crooner la rend un peu sirupeuse, un peu écœurante, indigeste ...
La face 2, la reprise d'une chanson popularisée par Bing Cosby, subit le même traitement ...

John Rowles - If I only had time - Now is the hour

rowles.jpg
rowles.jpg (112.53 Kio) Vu 3928 fois







la version originale de la face 1 pour rappel :


Robert

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Re: 45 tours et puis s'en vont

Message par Texas Rangers » 12 nov. 2017, 20:20

:-H

Je viens de vous parler de la compil' "Chevrolet Legends" que j'écoute actuellement. Composée de classiques qui parlent de Chevy, ce recueil fait hélas l'impasse sur "Hey Gyp" des Animals avec Eric Burdon en tête de gondole, leur tube de 1967 écrit par Donovan.
Pourtant l'ami Eric voulait acheter une Chevrolet à sa belle. Mais comme il voulait aussi lui acheter une Ford Mustang .... Ceci explique par conséquent cela ! :-Oe

Et comme j'ai le EP, et ben on ne va pas se gêner !!
Hey Gyp, mon EP des Animals.jpg
Hey Gyp, mon EP des Animals.jpg (150.17 Kio) Vu 3920 fois
1 - Hey Gyp (figure sur l'album "Animalism" paru en 1966)

2 - In the night

3 - When I was young

4 - Ain't that so

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Re: 45 tours et puis s'en vont

Message par Grievousangel » 13 nov. 2017, 10:38

The Rings, groupe punk britannique, avait été fondé par un certain John Adler, plus connu sous le pseudo de Twink, ex vétéran de la vague psychédélique via des groupes comme Tomorrow, The Pretty Things ou The Pink Fairies.
Au sein des Rings, Adler a laissé tomber ses rôles de batteur et de mime pour celui de chanteur avec Alan Lee Shaw à la guitare et aussi à l'écriture des paroles, Rod Latter à la batterie et Dennis Stow à la basse.

Après la signature avec Chiswick records, sort l'excellent single "I Wanna Be Free / Automobile" en mai 1977.

The Rings jouent dans les clubs Punk comme "the 100 Club" ou le "Roxy". Le groupe mené par un 'vieil Hippie' s'en sort pas mal ... mêlant vieilles scies des Pink Fairies et nouvelles chansons : 'Chelsea 77', 'Teenage Rebel', 'I Wanna Get High' ...

Twink maintint The Rings jusqu'à l'éclatement et au festival punk de Mont de Marsan en France on retrouve à la même affiche les musiciens partagés en Pink Fairies (menés par Twink) et The Maniacs (emmenés par Dennis Stow).

rings.jpg
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Re: 45 tours et puis s'en vont

Message par Texas Rangers » 13 nov. 2017, 18:34

:-H

Hello everybody !

Je ne connaissais pas les Rings Grievous.
Excellente découverte dans un registre que je définirais comme rock'n'punk. En effet, la face A possède tous les ingrédients du rock and roll des pionniers, rapportés aux seventies et à l'évolution des modes. A cet égard, il me semble distinguer un album des Beatles sur la photo. Le clin d'oeil rétro est évident.
Quant à la face B, cette "automobile" circule clairement sur la voie punk. :-B

Quant à moi, je reste dans les mid sixties avec les WHO et leur grand succès de 1966 : "Substitute".
the Who substitute.jpg
the Who substitute.jpg (97.12 Kio) Vu 3908 fois


Ecrite par P. Townshend qui s'était inspiré d'un titre de Smokey Robinson & the Miracles, cette chanson reste l'un des incontournables du groupe. On peut évidemment la retrouver sur son "Live at Leeds", dûment présentée par son créateur, mais aussi reprise par les Ramones, les Sex Pistols ou Blur.

Et voici la face B : "Waltz for a pig" ... cochon qui s'en dédit vindiou !!!! - j'ai toujours trouvé que ça faisait un peu générique de "Thierry la Fronde" ...



A l'époque, j'étais loin d'avoir l'âge de rouler en scooter et n'avais d'autre costard que celui du "dimanche" (avec le traditionnel short mi-cuisses), mais cela ne m'avait toutefois pas empêché de vivre petite période musicale "Mod" avec, en complément, "Happy Jack", "Magic bus" et "My ge...ge...neration".

C'était tout neuf, tout beau et moi ça me bottait ! :-S

Quelques siècles plus tard, je trouvais ce single relégué dans les traditionnelles soldes de début d'année. La pochette avait beaucoup souffert mais, une fois dépoussiérée, la précieuse galette révélait toute sa richesse. :-A

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Re: 45 tours et puis s'en vont

Message par Grievousangel » 13 nov. 2017, 20:47

Nul n'est prophète en son pays, après l'échec en Australie de leur album de début 68, le groupe Procession décide de tenter sa chance en Angleterre ... Dés leur arrivée à Londres, ils trouvent leurs marques et deviennent l'attraction du Marquee en ce printemps/été 1969.
Ils signent avec Philips/Mercury et c'est Mike Hugg (de Manfred Mann) qui leur produit leur deuxième LP, Album éponyme qui obtient de bonnes critiques mais peu de ventes. Pourtant le Single cartonne, ce n'est pas un hasard si "Every American Citizen" sonne comme le meilleur titre jamais enregistré par manfred mann ... 'Essentially Susan' sur la face B accroche l'auditoire également..


Procession s'est créé en Octobre 1967, à Melbourne en Australie.
ses membres sont Craig Collinge (batterie), Brian Peacock (basse), Mick Rogers (guitare) et Rod Stone (guitare)
"Every American Citizen" / "Essentially Susan"

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Re: 45 tours et puis s'en vont

Message par Texas Rangers » 14 nov. 2017, 20:19

:-H

Excellent et original, une nouvelle fois Grievous :-J

Je ne connaissais pas Procession, mais les remarques que tu fais à leur propos sont très judicieuses :-B .

Effectivement, c'est du Manfred Mann de grande cuvée sur les 2 faces du single. Au verso, l'intro de "Essentially Susan" s'apparente quelques secondes durant à "Ha Ha said the clown" et semble ensuite en emprunter ce schéma.
Encore une bien jolie découverte ... :-A

Classé parmi les singles des Kinks, voici le plus grand succès du frangin guitariste, Dave Davies,"Death of a clown", un titre qui a tourné en boucle sur ma platine. Co-écrite en 1967 avec son frangin Ray avec qui il partage le physique et la voix :lol: , cette chanson a connu un immense succès notamment en GB. A tel point que Dave avait sérieusement envisagé d'entreprendre une carrière solo. Mais le succès mitigé des efforts suivants l'en dissuaderont. A noter que "Death of a clown" figurera sur l'album "Something else" des Kinks quelques mois plus tard.
single dave davies.jpg
single dave davies.jpg (18.24 Kio) Vu 3891 fois
Voici donc la face A : Death of clown"


face B, "love me till the sun shines"[/b] est du Kinks plus vrai que nature !


Single découvert au courant de l'été 2005 sur un marché en Espagne. Le présentoir trônait en plein cagnard. Les CD eux, bénéficiaient d'un parasol ... :-siffle et les 33 tours d'une housse en plastique translucide. Quant aux 45 tours, certaines pochettes semblaient avoir beaucoup bourlingué. :-ho
J'avais profité de l'ombre pour acheter un CD "best of" des Zombies.

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Re: 45 tours et puis s'en vont

Message par Texas Rangers » 18 nov. 2017, 20:51

:-H tout le monde ! :-J

J'ai sorti ce 45 tours de sa torpeur. Il roupillait bien sagement à la lettre Z dans la boîte des singles. "Just like a woman" figure en face B. Je l'ai expédié chez Dylan & ses reprises.
Reste la face A, LE succès de Roberta Flack, "Killing me softly ..." qui fît un malheur dans les charts en 1973. Ce 45 tours est associé à de tendres souvenirs.

La belle Roberta est originaire de Caroline du Nord et, selon la tradition, elle débute en chantant des airs religieux à l'église. Mais la petite est une surdouée qui saute plusieurs classes et intègre ainsi l'université de Howard à 15 ans. Elle est la plus jeune élève. Parallèlement elle dirige une formation, joue du piano, de l'orgue et intègre ensuite une prestigieuse école de musique dans le Maryland.

Un douloureux évènement familial stoppe net sa progression universitaire. Elle devient alors professeur d'anglais mais poursuit sa "carrière" musicale dans la Soul, le Jazz, n'hésitant pas à mélanger le tout dans le folk ou la musique classique.

Passons les étapes pour arriver à 1971, qui est une année cruciale pour elle. Clint Eastwood qui débute dans la réalisation cinématographique, est subjugué par une chanson de Roberta intitulée "The first time ever I saw your face". Elle deviendra la BO de son film "un frisson dans la nuit".
Le single décolle d'un coup et atteint la 1ère place des Charts.

La carrière (sans guillemets) de Roberta Flack est lancée et l'artiste collectionnera distinctions, récompenses et trophées. :-A
mon SP de roberta flack.jpg
mon SP de roberta flack.jpg (248.58 Kio) Vu 3879 fois


"Killing me softly ..." culminera à la 1ère place du Billboard 100 pendant un mois en 1973 et se verra décerner 3 Grammy Award dont celui de la meilleure chanson de l'année. Les Charts du monde entier lui feront un triomphe ... que les Fugees ressusciteront en 1996.

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