Yamaha C-50 Le sujet est résolu
Modérateur : richard
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Yamaha C-50
Bonsoir,
Pour aujourd’hui, petite présentation de ce sympathique pré-ampli.
Comme il était en panne (multiples faux contacts sur un canal) je vais enrichir la présentation avec les petits pb découverts et les solutions apportées.
La révision coté composants (capas chimiques, etc) sera faite une autre fois, ce n’est pas indispensable pour le moment.
Tout d’abord, un peu de documentation de l'époque, c'est à dire 1982.
Comme toujours, de très jolies plaquettes très complètes et précises, avec toutes les avancées technologiques réalisées par Yamaha à ce moment la.
Dans cette nouvelle gamme, le pré-ampli C-50 accompagnait très logiquement l'ampli M-50 ( le M-70 pour le C-70) :
Les 2 modèles de pré, le C-50 et le C-70 :
Le C-50 pèse son poids. Il est parfaitement bien réalisé, avec du métal et encore beaucoup de métal :
Une trappe en alu massif occulte les nombreux réglages disponibles (égaliseur paramétrique, 2 entrées phono, différentes valeurs de réglages disponibles pour les cellules MC et MM, filtre passe bas,etc..) :
Et coté arrière c'est bien complet aussi, avec des RCA plaquées or (pour empêcher l’oxydation des prises) sur les 2 entrées phono, l'entrée "Direct Phono" et la sortie vers l'ampli.
On notera la présence d'une seule sortie contrairement à la précédente génération sortie en 1981 , le C-4 plus complet et qui présente 2 sorties vers amplis, commutables en face avant :
Pour atteindre le contenu il faut défaire les 10 vis cuivrées du dessous et ensuite seulement, le capot est libéré :
A suivre,
Pour aujourd’hui, petite présentation de ce sympathique pré-ampli.
Comme il était en panne (multiples faux contacts sur un canal) je vais enrichir la présentation avec les petits pb découverts et les solutions apportées.
La révision coté composants (capas chimiques, etc) sera faite une autre fois, ce n’est pas indispensable pour le moment.
Tout d’abord, un peu de documentation de l'époque, c'est à dire 1982.
Comme toujours, de très jolies plaquettes très complètes et précises, avec toutes les avancées technologiques réalisées par Yamaha à ce moment la.
Dans cette nouvelle gamme, le pré-ampli C-50 accompagnait très logiquement l'ampli M-50 ( le M-70 pour le C-70) :
Les 2 modèles de pré, le C-50 et le C-70 :
Le C-50 pèse son poids. Il est parfaitement bien réalisé, avec du métal et encore beaucoup de métal :
Une trappe en alu massif occulte les nombreux réglages disponibles (égaliseur paramétrique, 2 entrées phono, différentes valeurs de réglages disponibles pour les cellules MC et MM, filtre passe bas,etc..) :
Et coté arrière c'est bien complet aussi, avec des RCA plaquées or (pour empêcher l’oxydation des prises) sur les 2 entrées phono, l'entrée "Direct Phono" et la sortie vers l'ampli.
On notera la présence d'une seule sortie contrairement à la précédente génération sortie en 1981 , le C-4 plus complet et qui présente 2 sorties vers amplis, commutables en face avant :
Pour atteindre le contenu il faut défaire les 10 vis cuivrées du dessous et ensuite seulement, le capot est libéré :
A suivre,
Modifié en dernier par pvphil le 25 oct. 2018, 08:24, modifié 5 fois.
Philippe 88 notes et Jazz , Bossa , Nougaro, Kompas...
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Re: Yamaha C-50
suite,
Tout de suite je remarque que l’appareil a déjà été ouvert. Des traces sur les vis et d'autres petits détails montrent qu'une intervention a déjà été menée.
Je n'aime pas trop ces situations car on tombe souvent sur de mauvaises surprises, mais heureusement ce n’était pas le cas ici.
Les PCB sont bien remplis ! et il y a aussi cet ensemble de commutation très étonnant.
Il s'agit de gros électro-aimants qui commandent des commutateurs à glissières classiques, pour sélectionner la source choisie :
Pour simplifier la présentation, je vais présenter les petits bobos découverts et juste après la solution apportée pour chaque cas.
Dans les faits, j'ai d'abord identifié tous les problèmes puis je les ai traités un à un.
1ere anomalie, le fusible secteur. Il présente une légère oxydation, il faut traiter ça.
Je vous invite à toujours vérifier l’état des fusibles sur les appareils anciens. Il m'est déjà arrivé d'avoir un problème sur une alimentation uniquement du fait d'un fusible légèrement oxydé comme ici .
Cette vérification permet aussi de trouver des morceaux de papier alu (c'est souvent un morceau d'emballage interne de paquet de cigarettes ) ou un fil de cuivre soudé sur un fusible coupé ....
Hop, un petit nettoyage et c'est vite corrigé :
Ensuite, ceci qui est plus embêtant. Il s'agit d'une dégradation et oxydation des pattes du composant (ici une diode) à cause de la colle déposée pour assurer le refroidisseur du transistor.
Cette colle est une vraie plaie qu'il faut absolument enlever car elle devient conductrice avec le temps, elle peut provoquer des courts-circuits ou à terme détruire les pattes de cette diode par électrolyse :
Saleté de cochonnerie de colle :
Voila, c'est réglé :
Poursuivons du coté des pastilles de ces régulateurs. Il s'agit d'une zone chaude en fonctionnement. Les soudures ne sont pas belles et pleine de flux.
L’intérêt de faire ces nettoyage c'est aussi de mettre en visibilité des pb de soudures comme celle ci, au bout de la lame du scalpel.
Soudure sèche à refaire absolument :
Hop, tout propre :
à suivre,
Tout de suite je remarque que l’appareil a déjà été ouvert. Des traces sur les vis et d'autres petits détails montrent qu'une intervention a déjà été menée.
Je n'aime pas trop ces situations car on tombe souvent sur de mauvaises surprises, mais heureusement ce n’était pas le cas ici.
Les PCB sont bien remplis ! et il y a aussi cet ensemble de commutation très étonnant.
Il s'agit de gros électro-aimants qui commandent des commutateurs à glissières classiques, pour sélectionner la source choisie :
Pour simplifier la présentation, je vais présenter les petits bobos découverts et juste après la solution apportée pour chaque cas.
Dans les faits, j'ai d'abord identifié tous les problèmes puis je les ai traités un à un.
1ere anomalie, le fusible secteur. Il présente une légère oxydation, il faut traiter ça.
Je vous invite à toujours vérifier l’état des fusibles sur les appareils anciens. Il m'est déjà arrivé d'avoir un problème sur une alimentation uniquement du fait d'un fusible légèrement oxydé comme ici .
Cette vérification permet aussi de trouver des morceaux de papier alu (c'est souvent un morceau d'emballage interne de paquet de cigarettes ) ou un fil de cuivre soudé sur un fusible coupé ....
Hop, un petit nettoyage et c'est vite corrigé :
Ensuite, ceci qui est plus embêtant. Il s'agit d'une dégradation et oxydation des pattes du composant (ici une diode) à cause de la colle déposée pour assurer le refroidisseur du transistor.
Cette colle est une vraie plaie qu'il faut absolument enlever car elle devient conductrice avec le temps, elle peut provoquer des courts-circuits ou à terme détruire les pattes de cette diode par électrolyse :
Saleté de cochonnerie de colle :
Voila, c'est réglé :
Poursuivons du coté des pastilles de ces régulateurs. Il s'agit d'une zone chaude en fonctionnement. Les soudures ne sont pas belles et pleine de flux.
L’intérêt de faire ces nettoyage c'est aussi de mettre en visibilité des pb de soudures comme celle ci, au bout de la lame du scalpel.
Soudure sèche à refaire absolument :
Hop, tout propre :
à suivre,
Modifié en dernier par pvphil le 21 oct. 2018, 23:24, modifié 1 fois.
Philippe 88 notes et Jazz , Bossa , Nougaro, Kompas...
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Re: Yamaha C-50
suite,
J'ai été étonné par la présence de ces petites poussières noires :
Le coupable est vite identifié. Il s'agit de ce bloc de mousse qui se décompose :
Suppression de Mr le bloc :
Et nettoyage à la soufflette :
Du coté du potentiomètre de volume, un ALPS à 4 circuits, non motorisé :
Il avait son écrou de desserré, ce qui n'est jamais bon pour les picots des galettes :
Mais surtout ces grosses soudures rajoutées et pleine de flux, qui ne sont vraiment pas nécessaires :
J'ai préféré enlever ces pâtés de soudure et nettoyer toute cette zone :
Et voila un PCB qui retrouve ses pastilles soudées correctement :
A suivre,
J'ai été étonné par la présence de ces petites poussières noires :
Le coupable est vite identifié. Il s'agit de ce bloc de mousse qui se décompose :
Suppression de Mr le bloc :
Et nettoyage à la soufflette :
Du coté du potentiomètre de volume, un ALPS à 4 circuits, non motorisé :
Il avait son écrou de desserré, ce qui n'est jamais bon pour les picots des galettes :
Mais surtout ces grosses soudures rajoutées et pleine de flux, qui ne sont vraiment pas nécessaires :
J'ai préféré enlever ces pâtés de soudure et nettoyer toute cette zone :
Et voila un PCB qui retrouve ses pastilles soudées correctement :
A suivre,
Modifié en dernier par pvphil le 21 oct. 2018, 23:41, modifié 1 fois.
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Re: Yamaha C-50
suite,
Ce n'est pas encore terminé, il reste des sources de faux contacts, dont notamment tous ces petits relais qu'il faut ouvrir et nettoyer.
Heureusement, les petits capots sont faciles à "décapsuler" . Ça change des relais d'aujourd'hui qui sont souvent moulés et indémontables :
A cette étape de la journée, les principales sources de faux contacts ont disparu mais je pense qu'il me faudra démonter le potentiomètre de volume pour nettoyer ses galettes (ou le remplacer le cas échéant) :
Une source géné BF est injectée sur les entrées du C-50 :
Elle se retrouve en stéréo sur les différents chemins du pré ampli :
Et idem avec une musique en MP3, pour vérifier si tout est ok dans mes 2 oreilles .
Pour le moment on peut clôturer cette première petite opération de remise en route :
Le capot n’était pas très top avec pas mal de rayures.
Aussi passage par l’atelier petite mécanique pour un rapide petit coup de propreté :
Voila, ce n'est pas fait avec la perfection de Yves mais ça va un peu mieux et c'est plus sympa :
à suivre,
Ce n'est pas encore terminé, il reste des sources de faux contacts, dont notamment tous ces petits relais qu'il faut ouvrir et nettoyer.
Heureusement, les petits capots sont faciles à "décapsuler" . Ça change des relais d'aujourd'hui qui sont souvent moulés et indémontables :
A cette étape de la journée, les principales sources de faux contacts ont disparu mais je pense qu'il me faudra démonter le potentiomètre de volume pour nettoyer ses galettes (ou le remplacer le cas échéant) :
Une source géné BF est injectée sur les entrées du C-50 :
Elle se retrouve en stéréo sur les différents chemins du pré ampli :
Et idem avec une musique en MP3, pour vérifier si tout est ok dans mes 2 oreilles .
Pour le moment on peut clôturer cette première petite opération de remise en route :
Le capot n’était pas très top avec pas mal de rayures.
Aussi passage par l’atelier petite mécanique pour un rapide petit coup de propreté :
Voila, ce n'est pas fait avec la perfection de Yves mais ça va un peu mieux et c'est plus sympa :
à suivre,
Modifié en dernier par pvphil le 22 oct. 2018, 01:50, modifié 2 fois.
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Re: Yamaha C-50
suite et fin,
Il est temps de le mettre en service avec son copain le M-50, ainsi que le C-4 pour comparer les évolutions entre les 2 pré-amplis :
A l'écoute il n'y a pas de différences audibles entre les 2 pré amplis. Comme toujours avec les appareils audio Yamaha, le son est droit et neutre :
J'ai toutefois une préférence pour le C-4, d'une part pour ces magnifiques boutons lumineux qui me faisaient rêver dans les années 80, dont les tarifs étaient inaccessibles pour moi à l’époque.
D'autre part, avec des fonctionnalités de monitoring avancées dont 2 sorties sélectionnables et indépendantes, le C-4 permet d'attaquer 2 amplis différents ce qui est fort intéressant et également à disposition, de nombreux réglages pour accorder ses cellules phono MC avec précisions :
Un appareil de très belle qualité, remplissant parfaitement son rôle, avec comme toujours une marque très active et innovante dans ce domaine aussi : Yamaha
Bonne soirée,
Il est temps de le mettre en service avec son copain le M-50, ainsi que le C-4 pour comparer les évolutions entre les 2 pré-amplis :
A l'écoute il n'y a pas de différences audibles entre les 2 pré amplis. Comme toujours avec les appareils audio Yamaha, le son est droit et neutre :
J'ai toutefois une préférence pour le C-4, d'une part pour ces magnifiques boutons lumineux qui me faisaient rêver dans les années 80, dont les tarifs étaient inaccessibles pour moi à l’époque.
D'autre part, avec des fonctionnalités de monitoring avancées dont 2 sorties sélectionnables et indépendantes, le C-4 permet d'attaquer 2 amplis différents ce qui est fort intéressant et également à disposition, de nombreux réglages pour accorder ses cellules phono MC avec précisions :
Un appareil de très belle qualité, remplissant parfaitement son rôle, avec comme toujours une marque très active et innovante dans ce domaine aussi : Yamaha
Bonne soirée,
Philippe 88 notes et Jazz , Bossa , Nougaro, Kompas...
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- Pseudo Discogs : Oupol
Re: Yamaha C-50
Philippe,
Chouette présentation, le reportage est très sympa à lire
J'aime bien le look de cette série, dans laquelle je ne connais que les C4-M4 !
Chouette présentation, le reportage est très sympa à lire
J'aime bien le look de cette série, dans laquelle je ne connais que les C4-M4 !
______________________________
L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai...
Eric
L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai...
Eric
Re: Yamaha C-50
Absolument superbe Philippe !!
J'adore les séries Natural Sound des 80's, tout était bon et très beau
Merci pour ce dossier passionnant.
Cordialement, BF/Richard.
J'adore les séries Natural Sound des 80's, tout était bon et très beau
Merci pour ce dossier passionnant.
Cordialement, BF/Richard.
- richard
- Coordinateur
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- Enregistré le : 02 juin 2017, 17:51
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Re: Yamaha C-50
Belle et intéressante présentation, merci.
(et hop, indexée)
(et hop, indexée)
- pvphil
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Re: Yamaha C-50
Bonjour,
Merci pour ces retours sympas.
Merci pour ces retours sympas.
Philippe 88 notes et Jazz , Bossa , Nougaro, Kompas...
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