Bonjour François, oui je l'ai lu, tout comme l'article sur le 8B. Ces articles sont des références pour l'analyse des schémas, mais aucunement en se qui concerne le contexte et l'historique. Le Model 8B pouvait correctement alimenter la plupart des enceintes de l'époque, 35 watts était suffisant.François HD a écrit : ↑03 oct. 2017, 12:26 Bonjour Sid, et tous,
l'article que j'évoquais est paru dans "Électronique pratique" et concernait le Model 9. On doit le trouver sur la toile et il faut le lire, comme tous les articles de R. Bassi d'ailleurs. Cela dit, le 7C et le 8B sont d'excellents appareils demeurés mythiques, le 8B soufrant surtout à l'époque d'un prix trop élevé et d'une inadaptation aux enceintes à bas rendement qui faisaient leur percée au tournant des années 60 avec les AR à suspension acoustique.
Les installations haut de gamme de l'époque étaient constituées d'enceintes à haut rendement ou électrostatique. La puissance maximale atteinte à l'époque tournait autour de 70 watts (MC75, MC275, Model 9) pour les appareils grand public, et c'était le sommet de la gamme pour les plus fortunés. Le citoyen moyen s'achetait un tandem Dynaco PAS3/ST70, Scott 299, Fisher X101 et autres dont la puissance oscillait autour de 30-40 watts.
C'est plutôt vers la fin des années 1960 que sont apparue la majeure partie des haut-parleurs inefficients, encourager par l'apparition d’amplificateur transistorisés de 100 watts et plus. Tout ce qu'on voulait était la réponse la plus linéaire et étendue possible...De plus le 8B coutait alors 264$ (1963), moins cher que le McIntosh 240 à 288$(1961). D'ailleurs, les produits McIntosh étaient toujours plus chers que les autres.
Le Model 7t était le très haut de gamme, et sera concurrencé dans l'immédiat (1967-68) par le McIntosh MC24 et le JBL SG520.