Schneider Sound Project TA 8000
Posté : 08 juil. 2020, 12:07
Bonjour
Présentation d'un énième amplificateur hifi appartenant à mon papa.
Un Schneider Ta 8000
Je ne pense pas me tromper en disant qu'il date certainement des années fin 70' ou tout au mieux début 80.
Comme le veut la rubrique, il intègre un tuner AM-FM dont voici la mécanique que je trouve juste superbement réalisé.
Le système de poulie et petite corde sans fin… j'adore. ça mériterait un plexi transparent pour le laisser visible !
Il ne dispose que de port analogique type din 5 broches.
Les équipements de nos jours n'étant qu'exclusivement sur cinch il va falloir jouer de l'adaptateur mais ce n'est pas un problème.
Je ne dispose pas des notices ni schéma et visiblement ils ont l'air d'être rares car même sur certaines "bibles de la notice" où j'ai pu me procurer tout ce qu'il me fallait pour mes autres appareils, j'ai fait choux blanc.
Si quelqu'un en dispose, je suis preneur !
Par ailleurs, une fois dégraissé, nettoyé et testé avec nettoyage des contacts qui sans cela le rendait inutilisable, je le trouve tellement beau que j'ai même décidé de revoir mon implantation hifi du salon. De ce fait, celui-ci sera exploité et mis en valeur à l’instar de mes autres amplis que je ne me sers que dans mon atelier / studio.
De plus, à l'écoute, ce petit 2x40 sous 8 ohms (à peu près) m'offre un très beau grave comparé à mon ampli 5.1 acheté en 2000.
Je suis sous le charme ... je décide de supprimer le 5.1 sur colonne Jamo que je comptais de toute manière remplacer par des satellites Acoustimass blancs.
C'est chose faite mais néanmoins, j'ai un petit problème de compatibilité d'utilisation avec mon système hifi global et la remise en place très prochaine d'une platine vinyle.
Le système Acoustimass intégrant sa propre amplification ne dispose pas d'entrée phono.
Le Schneider oui mais alors je devrai raccorder le pré-ampli sur l'une des sorties Rec-tape. C'est faisable, mais je perds l'intérêt des réglages du pré-ampli Schneider donc cela ne me convient pas.
Je peux utiliser la sortie casque mais je ne veux pas d'un Jack qui ressort à l'avant, d'une part, et de plus cette méthode de branchement ne me plait pas car à cette époque, la plupart des fabricants n'utilisaient pas de pré-ampli spécifique pour un casque et se contentaient d'une atténuation par résistances de 10 ou 20w qu'ils venaient interposer sur les sorties hp avant commutation. De ce fait, au même titre qu'un transformateur adaptateur hp vers cinch ou d'un pont diviseur que j'aurais également pu mettre sur les sorties de puissance, on sollicite les transistors du dernier étage d'amplification pour rien si ce n'est créer du chauffage. On peut même se retrouver avec de la distorsion.
J'opte donc pour l'intégration d'une paire de cinch à l'arrière de l'ampli qui comme pour mes autres amplis hifi, iront chercher le signal après pré-amplification et avant le dernier étage générant la puissance.
Malgré l'absence de schéma, cela m'a été extrêmement simple tellement la fabrication est "logique".
Sur cette image, on peut entrevoir que Schneider à fabriquer son ampli en séparant parfaitement sur plusieurs circuits imprimés bien distincts chaque étape de transformation du courant.
Au fond à gauche : la carte d'alimentation, bien indépendante travaillant jusqu’au pont redresseur situé en dessous.
Au fond à droite : la partie Tuner.
Totalement à l'avant, accroché à la façade mais peu visible sur la photo, la carte de pré-amplification traitant les effets du signal après commutation du choix d'entrée.
Elle est plus accessible par-dessous.
C'est celle qui se trouve en haut de cette image. Vu de dessous par ailleurs, situé en dessous de la carte Tuner, on retrouve la carte de commutation qui m'a donné un peu de travail car il faut la déposer pour accéder aux interrupteurs de choix de source afin de les rendres de nouveau opérationnels à l'aide de bombe contact.
Elle intègre la partie Riaa des entrées phono.
Toujours sur cette image, on peut apercevoir des petites cellules thermostatiques blanches qui viennent en protection thermique des transistors de puissance.
C'est encore un détail qui à cette époque faisait la différence avec des amplis qui pouvaient "griller" lorsqu'ils avaient trop chaud !
En revenant sur la photo du dessus depuis la face avant donc, on trouve ensuite 2 petites cartes verticales fixées à gauche et à droite sur le dissipateur de chaleur du dernier étage de transistor, respectivement pour le signal gauche et droite de la partie "traitement". Il s'agit ici de toute la dernière étape d'amplification du signal avant d'attaquer l'étage de puissance.
Bref : c'est justement grâce à ce détachement de cartes que j'ai pu sans aucun problème venir me greffer pour ressortir le signal (encore faible) mais bénéficiant de tous les réglages de façade de l'ampli.
Je ressors donc ce signal avec 2 cinchs positionnées sur la face arrière au plus près de la carte d'entrée des sources pour éviter les perturbations et toujours dans ce but, j'utilise un petit câble blindé (gris) que j'ai pris soin d'incorporer avec les autres signaux faibles.
Comme vous pourrez également le constater, j'ai également rajouté des borniers à vis/banane pour la sortie A des Hps, les fiches d'origines étant plutôt casse pied à utiliser.
Cet ensemble se retrouve un peu près mais je n'ai aucune perturbation de mon signal.
Les essais sont concluants, je peux utiliser cet ampli pour commuter mes sources avant d'attaquer l'ampli Acoustimass (qui lui dispose d'une télécommande pour le volume), bénéficier des réglages de tonalité et même du "contour" si besoin (mais non parce que c'est vraiment trop avec le sub actuel ) et puisque utilisé sans l'étage des hp, il ne chauffe quasiment pas et n'a donc pas besoin d'un gros espace de ventilation.
Il s'accorde parfaitement avec le lecteur K7 de la gamme qui lui va avoir besoin d'une courroie neuve.
Il ne me reste plus qu'à déterminer à quoi sert la fonction AFC situé en haut à droite de la façade. Certainement un "filtre audio" je pense.
À suivre…
Présentation d'un énième amplificateur hifi appartenant à mon papa.
Un Schneider Ta 8000
Je ne pense pas me tromper en disant qu'il date certainement des années fin 70' ou tout au mieux début 80.
Comme le veut la rubrique, il intègre un tuner AM-FM dont voici la mécanique que je trouve juste superbement réalisé.
Le système de poulie et petite corde sans fin… j'adore. ça mériterait un plexi transparent pour le laisser visible !
Il ne dispose que de port analogique type din 5 broches.
Les équipements de nos jours n'étant qu'exclusivement sur cinch il va falloir jouer de l'adaptateur mais ce n'est pas un problème.
Je ne dispose pas des notices ni schéma et visiblement ils ont l'air d'être rares car même sur certaines "bibles de la notice" où j'ai pu me procurer tout ce qu'il me fallait pour mes autres appareils, j'ai fait choux blanc.
Si quelqu'un en dispose, je suis preneur !
Par ailleurs, une fois dégraissé, nettoyé et testé avec nettoyage des contacts qui sans cela le rendait inutilisable, je le trouve tellement beau que j'ai même décidé de revoir mon implantation hifi du salon. De ce fait, celui-ci sera exploité et mis en valeur à l’instar de mes autres amplis que je ne me sers que dans mon atelier / studio.
De plus, à l'écoute, ce petit 2x40 sous 8 ohms (à peu près) m'offre un très beau grave comparé à mon ampli 5.1 acheté en 2000.
Je suis sous le charme ... je décide de supprimer le 5.1 sur colonne Jamo que je comptais de toute manière remplacer par des satellites Acoustimass blancs.
C'est chose faite mais néanmoins, j'ai un petit problème de compatibilité d'utilisation avec mon système hifi global et la remise en place très prochaine d'une platine vinyle.
Le système Acoustimass intégrant sa propre amplification ne dispose pas d'entrée phono.
Le Schneider oui mais alors je devrai raccorder le pré-ampli sur l'une des sorties Rec-tape. C'est faisable, mais je perds l'intérêt des réglages du pré-ampli Schneider donc cela ne me convient pas.
Je peux utiliser la sortie casque mais je ne veux pas d'un Jack qui ressort à l'avant, d'une part, et de plus cette méthode de branchement ne me plait pas car à cette époque, la plupart des fabricants n'utilisaient pas de pré-ampli spécifique pour un casque et se contentaient d'une atténuation par résistances de 10 ou 20w qu'ils venaient interposer sur les sorties hp avant commutation. De ce fait, au même titre qu'un transformateur adaptateur hp vers cinch ou d'un pont diviseur que j'aurais également pu mettre sur les sorties de puissance, on sollicite les transistors du dernier étage d'amplification pour rien si ce n'est créer du chauffage. On peut même se retrouver avec de la distorsion.
J'opte donc pour l'intégration d'une paire de cinch à l'arrière de l'ampli qui comme pour mes autres amplis hifi, iront chercher le signal après pré-amplification et avant le dernier étage générant la puissance.
Malgré l'absence de schéma, cela m'a été extrêmement simple tellement la fabrication est "logique".
Sur cette image, on peut entrevoir que Schneider à fabriquer son ampli en séparant parfaitement sur plusieurs circuits imprimés bien distincts chaque étape de transformation du courant.
Au fond à gauche : la carte d'alimentation, bien indépendante travaillant jusqu’au pont redresseur situé en dessous.
Au fond à droite : la partie Tuner.
Totalement à l'avant, accroché à la façade mais peu visible sur la photo, la carte de pré-amplification traitant les effets du signal après commutation du choix d'entrée.
Elle est plus accessible par-dessous.
C'est celle qui se trouve en haut de cette image. Vu de dessous par ailleurs, situé en dessous de la carte Tuner, on retrouve la carte de commutation qui m'a donné un peu de travail car il faut la déposer pour accéder aux interrupteurs de choix de source afin de les rendres de nouveau opérationnels à l'aide de bombe contact.
Elle intègre la partie Riaa des entrées phono.
Toujours sur cette image, on peut apercevoir des petites cellules thermostatiques blanches qui viennent en protection thermique des transistors de puissance.
C'est encore un détail qui à cette époque faisait la différence avec des amplis qui pouvaient "griller" lorsqu'ils avaient trop chaud !
En revenant sur la photo du dessus depuis la face avant donc, on trouve ensuite 2 petites cartes verticales fixées à gauche et à droite sur le dissipateur de chaleur du dernier étage de transistor, respectivement pour le signal gauche et droite de la partie "traitement". Il s'agit ici de toute la dernière étape d'amplification du signal avant d'attaquer l'étage de puissance.
Bref : c'est justement grâce à ce détachement de cartes que j'ai pu sans aucun problème venir me greffer pour ressortir le signal (encore faible) mais bénéficiant de tous les réglages de façade de l'ampli.
Je ressors donc ce signal avec 2 cinchs positionnées sur la face arrière au plus près de la carte d'entrée des sources pour éviter les perturbations et toujours dans ce but, j'utilise un petit câble blindé (gris) que j'ai pris soin d'incorporer avec les autres signaux faibles.
Comme vous pourrez également le constater, j'ai également rajouté des borniers à vis/banane pour la sortie A des Hps, les fiches d'origines étant plutôt casse pied à utiliser.
Cet ensemble se retrouve un peu près mais je n'ai aucune perturbation de mon signal.
Les essais sont concluants, je peux utiliser cet ampli pour commuter mes sources avant d'attaquer l'ampli Acoustimass (qui lui dispose d'une télécommande pour le volume), bénéficier des réglages de tonalité et même du "contour" si besoin (mais non parce que c'est vraiment trop avec le sub actuel ) et puisque utilisé sans l'étage des hp, il ne chauffe quasiment pas et n'a donc pas besoin d'un gros espace de ventilation.
Il s'accorde parfaitement avec le lecteur K7 de la gamme qui lui va avoir besoin d'une courroie neuve.
Il ne me reste plus qu'à déterminer à quoi sert la fonction AFC situé en haut à droite de la façade. Certainement un "filtre audio" je pense.
À suivre…