Yamaha CR-400
Posté : 08 juin 2019, 23:47
Hello ,
Après avoir regardé l’index des ampli-tuners présentés je me suis rendu compte que le Yamaha CR-400 ne figurait pas parmi ses cousins (CR-620 et 1000).
Je vous propose donc un petit tour du propriétaire de mon appareil acquis il y a qqs temps mais qui n’a jamais tourné jusqu’ici. Acheté sur le Corner, dans un état sensé être concours et opérationnel : à l’arrivée je n’ai pu que constater que le spécimen envoyé ne correspondait pas vraiment à l’annonce : commutateur d’alimentation tordu, épaisse couche de gras et de nicotine partout, une bonne couche de moumoute poussière sur tous les composants à l’ouverture, qqs toiles d’araignée bref l’appareil n’avait pas tourné depuis un bon moment. Un peu dépité je l’avais mis de côté en attendant savoir qu’en faire.
Et puis hop je me suis lancé dans les travaux de sauvetage : )
Avant toute chose quelques données sur cet ampli-tuner Yamaha :
Année de production : de 1973 à 1977
Assemblé dans les usines d’Hamamatsu
Il comporte un woodcase
Dimensions : 444x152x300mm
Spécificité de l’appareil : le natural sound de Yamaha 2x20W en 8 Ohm
Poids net : 9,5 kg
Quelques photos du bébé dans son jus :
Première étape démontage/nettoyage/remontage/mise en route :
J’ai pour habitude de toujours passer l’aspirateur dedans (délicatement), puis de passer la soufflette (bombe spray PC) et à nouveau l’aspirateur jusqu’à ce que tout soit clean. Après j’arrose abondamment de bombe contact KF tous les contacteurs, borniers, circuits imprimés, condensateurs, bref tout. Nettoyage au coton tige et à la brosse à dents de tous les composants (c’est long mais ça permet de vérifier les éventuels soucis apparents : soudure défectueuse, condensateur boursouflé ou coulant, bricolage douteux, etc.). Dans mon cas j’ai de la chance tout parait - une fois nettoyé - visuellement en ordre. Je remarque tout de même que çà a chauffé du côté des ampoules d’éclairage des vu-mètres : ( A voir par la suite.
Démontage de la façade pour un nettoyage en profondeur : nicotine, gras et qqs rayures. Attention Yamaha n’a pas fait comme Sansui et la sérigraphie n’est pas gravée dans la masse mais ça semble tenir tout de même. Lavage à l’eau chaude, éponge douce et liquide vaisselle, idem pour les boutons (lesquels sont tous en aluminium : magnifiques). Plusieurs bains. Un peu de pierre magique : et hop tout reviens comme neuf ; )
J’insiste encore sur les potentiomètres que j’actionne de gauche à droite plusieurs fois tout en les arrosants copieusement avec le KF, enfin un peu d’huile de vaseline et enfin soufflette.
Nettoyage de l’extérieur (câble d'alimentation passé à l’alcool pour le dégraisser, vérification de l’état RAS), on enlève les autocollants d’un ancien cash converters sur un côté de l’appareil en faisant gaffe de pas abimer la boiserie, léger ponçage du woodcase et passage de la cire d’antiquaire : il est magnifique!
Remontage de la façade fixée par cinq vis : j’admire le bandeau des fréquences en aluminium : c’est vraiment beau. Je replace les boutons, remet le commutateur ON/OFF droit en détordant la tige le plus délicatement possible avec une pince et hop! Ni vu ni connu.
Après avoir regardé l’index des ampli-tuners présentés je me suis rendu compte que le Yamaha CR-400 ne figurait pas parmi ses cousins (CR-620 et 1000).
Je vous propose donc un petit tour du propriétaire de mon appareil acquis il y a qqs temps mais qui n’a jamais tourné jusqu’ici. Acheté sur le Corner, dans un état sensé être concours et opérationnel : à l’arrivée je n’ai pu que constater que le spécimen envoyé ne correspondait pas vraiment à l’annonce : commutateur d’alimentation tordu, épaisse couche de gras et de nicotine partout, une bonne couche de moumoute poussière sur tous les composants à l’ouverture, qqs toiles d’araignée bref l’appareil n’avait pas tourné depuis un bon moment. Un peu dépité je l’avais mis de côté en attendant savoir qu’en faire.
Et puis hop je me suis lancé dans les travaux de sauvetage : )
Avant toute chose quelques données sur cet ampli-tuner Yamaha :
Année de production : de 1973 à 1977
Assemblé dans les usines d’Hamamatsu
Il comporte un woodcase
Dimensions : 444x152x300mm
Spécificité de l’appareil : le natural sound de Yamaha 2x20W en 8 Ohm
Poids net : 9,5 kg
Quelques photos du bébé dans son jus :
Première étape démontage/nettoyage/remontage/mise en route :
J’ai pour habitude de toujours passer l’aspirateur dedans (délicatement), puis de passer la soufflette (bombe spray PC) et à nouveau l’aspirateur jusqu’à ce que tout soit clean. Après j’arrose abondamment de bombe contact KF tous les contacteurs, borniers, circuits imprimés, condensateurs, bref tout. Nettoyage au coton tige et à la brosse à dents de tous les composants (c’est long mais ça permet de vérifier les éventuels soucis apparents : soudure défectueuse, condensateur boursouflé ou coulant, bricolage douteux, etc.). Dans mon cas j’ai de la chance tout parait - une fois nettoyé - visuellement en ordre. Je remarque tout de même que çà a chauffé du côté des ampoules d’éclairage des vu-mètres : ( A voir par la suite.
Démontage de la façade pour un nettoyage en profondeur : nicotine, gras et qqs rayures. Attention Yamaha n’a pas fait comme Sansui et la sérigraphie n’est pas gravée dans la masse mais ça semble tenir tout de même. Lavage à l’eau chaude, éponge douce et liquide vaisselle, idem pour les boutons (lesquels sont tous en aluminium : magnifiques). Plusieurs bains. Un peu de pierre magique : et hop tout reviens comme neuf ; )
J’insiste encore sur les potentiomètres que j’actionne de gauche à droite plusieurs fois tout en les arrosants copieusement avec le KF, enfin un peu d’huile de vaseline et enfin soufflette.
Nettoyage de l’extérieur (câble d'alimentation passé à l’alcool pour le dégraisser, vérification de l’état RAS), on enlève les autocollants d’un ancien cash converters sur un côté de l’appareil en faisant gaffe de pas abimer la boiserie, léger ponçage du woodcase et passage de la cire d’antiquaire : il est magnifique!
Remontage de la façade fixée par cinq vis : j’admire le bandeau des fréquences en aluminium : c’est vraiment beau. Je replace les boutons, remet le commutateur ON/OFF droit en détordant la tige le plus délicatement possible avec une pince et hop! Ni vu ni connu.