Je vous présente une platine K7 un peu spéciale. En fait elle est tout à fait capable de lire (mais pas d'enregistrer) une K7 "normale" mais la ou réside la particularité de cette machine, c'est d'enregistrer en numérique sur une bande. Encore un fameux coup de maître de PHILIPS, mais malheureusement arrivé un rien trop tard ! ! !
En // est présent le fameux MD (MiniDisc de Sony) sans oublier l'informatique avec la possibilité de faire des enregistrements CD via le PC. Donc cette technologie était déjà morte né. Dommage car elle est intéressante et permet aussi de lire nos vieilles K7 d'époque.
Je l'aie achetée en 2011 complètement neuve dans sa boite et ceci pour une bouchée de pain . . . . une chance inouie ! ! !
Son esthétique est celle de la gamme 900, ce qui en fait un élément de plus dans cette très belle série.
Pour en savoir un peu plus sur cette technologie, voici une explication (traduite) de ce qui est décrit chez WiKi :
La vitesse de la bande de DCC est la même que pour les cassettes analogiques: 1 7/8 pouces (4,7625 cm) par seconde, et les bandes des cassettes DCC qui ont étés utilisées sont de la même largeur que les cassettes analogiques: 1/8 de pouce (3,175 mm).
La bande qui a été utilisée dans des cassettes de production est le dioxyde de cobalt-chrome ou dopé ferrique-oxyde, um d'épaisseur 3-4 dans une épaisseur de bande totale de 12 um, identique à la bande qui a été largement utilisée pour les cassettes vidéo. Bien que Philips avait utilisé de la haute qualité lors du développement des cassettes audio.
En raison de la vitesse de la bande basse et l'ensemble de la tête immobile, la gamme de fréquences et donc le débit atteignable est limité.
Afin d'atteindre un débit qui a été suffisant pour l'enregistrement audio, neuf têtes ont été utilisées pour lire / écrire la moitié de la largeur de la bande, l'autre moitié de la largeur a été utilisé pour le B-side.
Huit de ces pistes contenant des données audio, la neuvième piste est utilisée pour la synchronisation et les informations textuelles ainsi que des marqueurs pour indiquer le début d'une chanson ou la fin d'un enregistrement.
La capacité (théorique) d'une bande de DCC est de 120 minutes, comparativement à 3 heures pour les DAT, cependant aucune des cassettes de 120 minutes n'a jamais été produite. En outre, en raison du passage à la face B, il y aurait toujours une interruption dans le son à la fin de la face A, de sorte que le maximum de temps théorique d'enregistrement en continu est de 60 minutes.
Les enregistreurs DCC peuvent enregistrer à partir de sources numériques qui utilisent le standard S/PDIF, à 32 kHz, 44,1 kHz ou 48 kHz, ou ils pouvaient enregistrer à partir de sources analogiques à 44,1 kHz. Philips a utilisé un codec de compression audio basé sur le MPEG-1 Audio Layer I (MP1) et appelé PASC (Adaptive précision en sous-bandes de codage).
Le PASC abaisse le débit typique d'un enregistrement CD d'environ 1,4 mégabits par seconde pour le bitrate beaucoup plus faible de 384 kilobits par seconde, un taux de compression d'environ 4:1. Le schéma de compression PASC a cru donner une meilleure qualité audio que la compression ATRAC 5:1 utilisé par le MiniDisc, mais pas aussi bon que le DAT non compressé, bien que les deux Philips et Sony a indiqué la différence était imperceptible à l'oreille des auditeurs (comme fichiers MP3 ou AAC aujourd'hui).
En plus de stocker les données dans un format compressé, le PASC a également fourni une redondance en ajoutant CIRC (Cross Interleaved Reed-Solomon Code) bits pour la détection et correction d'erreurs, et par la diffusion des données à travers les pistes de ce que Philips appelle un «damier».
Selon le site Internet de Philips, il était possible pour un enregistreur de DCC pour récupérer toutes les données manquantes hors d'une bande, même si l'une des 8 pistes audio a été complètement illisible, ou si toutes les pistes étaient illisibles pour 1,45 mm (environ 0,03 secondes).
Mais quelques temps après l'achat elle à montré des signes de fatigue. Plus de lecture en DCC, la lecture avec une K7 normale devenait elle aussi épouvantable. Donc j'ai fait une petite recherche sur la toile et j'ai trouvé une explication qui m'a glacé le sang.
Toutes cette séries d'appareils DCC avaient en fait une sorte de "cancer". La cause, les fichus chimiques de mauvaise qualité qui fuient sur les cartes et bouffent ainsi les pistes ! ! ! J'ai donc scruté mon exemplaire et le couperet est tombé . . . . Chimiques bien liquides, pistes attaquées, mais pas trop, j'ai eu de la "chance".
J'ai donc décidé de tenter (avec énormément de patience
) de refaire les cartes. J'ai utilisé des chimiques classiques, plus gros, mais il y avait heureusement de la place. Dans mes inspections j'ai aussi remarqué une autre carte placée derrière le bâti mécanique des têtes . . . . Même constat et donc remplacement des bidules à fuites.Les parties décapées (cuivre nu) que vous pouvez voir sur les photos sont protégées avec du vernis et une fois cela fait elle est repartie comme en 40 et fonctionne toujours aussi bien ! ! !
Bref, encore une belle technologie de sauvée ! ! !
Voici quelques photos (dans cette série vous pourrez voir la réfection des deux cartes) ! ! ! :
Bravo Yves pour ce boulot de dingue, très beau sujet 
